D’après les chiffres publiés par la Banque de France, les incidents de remboursement de crédit ont connu une hausse notable entre janvier et juillet 2022. Cette situation s’explique par la poussée inflationniste qui rogne le pouvoir d’achat des Français depuis le début de cette année. Le rapport d’une récente étude a d’ailleurs montré que plus de la moitié des ménages anticipent des fins de mois difficiles (51 %). Ces personnes s’attendent ainsi à recourir plus fréquemment au découvert bancaire dans les prochains mois. De plus en plus de foyers en situation financière difficile Dans le contexte d’inflation actuel, de plus en plus de foyers se trouvent dans une situation financière compliquée, ce qui entraîne un recours croissant au découvert bancaire. Mais ce phénomène accroît le risque de surendettement chez beaucoup d’entre eux, d’autant plus que l’autorisation de découvert est accordée à près de 9 personnes sur 10 de plus de 18 ans en France (87 %). ImportantLes chiffres de la Banque de France confirment d’ailleurs la situation : les incidents de remboursements ont augmenté de +18 % entre janvier et juillet 2022 par rapport à l’année dernière. Il en est de même pour le nombre des interdits bancaires : une hausse de +12 % a été constatée au cours de cette période. Et la tendance s’accélère. Pour les ménages détenant plusieurs crédits en cours et qui rencontrent des difficultés pour rembourser leurs dettes, le rachat de crédit se présente comme une solution intéressante. Non seulement cette alternative contribue à alléger les charges mensuelles, mais elle permet aussi de bénéficier d’une éventuelle réduction du taux d’intérêt. En effet, l’opération consiste à regrouper tous les emprunts en un seul et ne rembourser qu’une mensualité pour une durée plus longue. Plus de la moitié des Français sont en mauvaise posture Face à la dégradation de leur pouvoir d’achat, plus de la moitié des Français pensent devoir se serrer encore plus la ceinture au cours de prochains mois. Le recours au découvert bancaire pourrait ainsi se banaliser dans les prochains mois, alors qu’il s’agit d’une solution de facilité à court terme qui a des répercussions sur les revenus du mois suivant.