Un nouveau gouvernement a été nommé vendredi dernier et il ne compte aucun ministre du pouvoir d’achat dans ses rangs. Pourtant, le premier défi de la nouvelle équipe en place sera bien de trouver des solutions pour amortir la flambée des prix. Les prévisions pour l’été à venir sont effrayantes : +20%, par rapport à l’été 2021, pour la viande ; +19% pour les pâtes ; +16% pour l’huile ; +15% pour le café, selon le cabinet spécialisé Nielsen IQ ! Elles s’ajoutent à celles des prix de l’énergie, heureusement contenues par les boucliers tarifaires, et de l’ensemble des matières premières, mais également des loyers et de nombreux services. Bref, la situation est plus qu’inquiétante. Le nouvel exécutif semble être conscient du péril. C’est confirmé : le premier texte présenté à la future Assemblée Nationale, après les élections législatives des 12 et 19 juin prochains, sera consacré au pouvoir d’achat. Les leviers disponibles Le premier paraît évident : augmenter les salaires en proportion de la hausse des prix. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a déjà rencontré les représentants des entreprises pour en discuter. Sera-t-il entendu ? Il ne faut pas trop rêver : le représentant des PME a déjà rejeté l’idée d’une hausse "uniforme”. Pour faire progresser les revenus, le ministre dispose d’un autre outil : la “prime Macron”, qui encourage les employeurs à verser des primes sans charges ni impôts. Son plafond devrait être multiplié par 3, passant à 3 000 euros et même 6 000 euros en cas d’intéressement. Intéressant, puisque le dispositif permet de soulager immédiatement les salariés, sans engager les entreprises dans des hausses pérennes qui vont affecter durablement leur compétitivité. A condition, bien sûr, que les patrons suivent : en 2021, seuls 4 millions de salariés en ont bénéficié. On attend aussi un chèque-alimentation, mais ciblé sur les plus modestes et limité à quelques dizaines d’euros par mois : plus symbolique qu’autre chose. Reste enfin les boucliers tarifaires qui ont permis de limiter la hausse des prix de l’énergie et vont être prolongés. C'est indispensable, mais ça coûte cher : Bruno Le Marie évoquait récemment une facture budgétaire de l’ordre de 20 milliards d’euros pour 2022. Notre lutte pour le pouvoir d'achat Il existe toutefois une autre piste pour lutter contre la hausse du coût de la vie : devenir son propre ministre du pouvoir d’achat ! C’est justement le credo de Meilleurtaux : vous aider à reprendre le pouvoir sur votre budget et à économiser sur vos crédits immo et conso, votre assurance de prêt, vos frais bancaires, votre énergie en mettant en concurrence les fournisseurs pour trouver le meilleur prix. Pour cela, pas besoin d’attendre que la nouvelle assemblée soit élue : tout est déjà à portée de clic !