Avec la flambée des cas positifs au variant Omicron au cours du dernier mois de 2021, les Britanniques avaient misé sur la prudence et bon nombre d’entre eux ont effectué leurs courses de Noël bien en avance. L’engouement relatif à la période de fin d’année n’a pas eu lieu, et les commerçants l’ont bien senti avec le recul notable des ventes. Un repli notable des ventes en décembre ImportantDécembre dernier a été le pire mois de Noël pour les commerçants britanniques. Les ventes ont littéralement dégringolé et atteint un niveau jamais vu pour cette époque de l’année. Face à l’inquiétude suscitée par la crise sanitaire et économique, et même s’ils avaient pu financer les dépenses à l’aide d’un prêt personnel, beaucoup de ménages ont décidé de réduire leur budget pour les fêtes. Toutefois, les ventes sont supérieures de +2,6 % par rapport à celles de février 2020, d’après les chiffres rapportés par l’Office national des statistiques (ONS). D’ailleurs, un porte-parole de l’institut a déclaré que C’est la plus forte baisse jamais enregistrée pour un mois de décembre Par l’ONS. Selon Bethany Beckett, économiste chez Capital Economics, L’énorme repli de -3,7 % sur un mois (...) était bien plus important qu’attendu par les analystes et confirme notre vue que la flambée des cas de Covid-19 liés à Omicron avant Noël a peut-être fait reculer le PIB de -0,5 % sur un mois, voire plus. Bethany Beckett En revanche, les ventes au détail sur toute l’année 2021 ont progressé de +5,1 % par rapport à l’année précédente. Une affluence moindre dans les magasins Anticipant les éventuels problèmes d’indisponibilité des produits, la plupart des ménages ont acheté leurs cadeaux plus tôt, en novembre et octobre. La vague d’Omicron a aussi contraint de nombreux consommateurs à rester chez eux. Ce qui a entraîné un impact négatif sur la fréquentation dans les magasins. Les commerces non alimentaires (habillement, ameublement, décoration, etc.) ont été les plus pénalisés avec un effondrement des ventes de -7,1 %. D’après les explications d’Helen Dickinson, directrice générale du British Retail Consortium (BRC), Les consommateurs ont dû faire face à une hausse attendue des prix de l’énergie et des cotisations sociales. Helen Dickinson