Le reconditionnement de voitures d’occasion a le vent en poupe

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 février 2022 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le vendredi 4 février 2022 09:48 par la Rédaction Meilleurtaux

Ces dernières années, sur le marché de l’automobile, les acheteurs se sont plus tournés vers les modèles d’occasion, dont bon nombre ont fait l’objet d’un reconditionnement. Au détriment des constructeurs étant donné que la ruée vers les autos de seconde main a entraîné une baisse notable des ventes dans le neuf. Afin de gagner eux aussi une place dans le secteur de l’occasion, certains ont décidé de surfer sur la vague du refactoring au cours des prochaines années, Stellantis notamment et Renault qui vient de lui emboîter le pas.

Maximiser les performances des centres de reconditionnement

Le groupe formé par PSA et Fiat Chrysler Automobiles s’était lancé sur le marché de véhicules d’occasion reconditionnés avec l’acquisition en 2016 d’AramisAuto, plateforme déjà connue dans l’univers des autos de seconde main.

Le groupe est parvenu à se frayer une place de choix sur le marché de l’occasion. Ce qui lui a permis de tenir le coup face à la chute de ses ventes dans le neuf.

L’année dernière, la marque au losange lui a emboîté le pas en mettant sur pied une usine de reconditionnement sur son site à Flins dans les Yvelines.

Elle ambitionne d’en faire sortir 45 000 véhicules remis en état par an à partir de 2023. L’objectif de Renault est de faire de cette unité industrielle de refactoring la première usine dédiée à l’économie circulaire en Europe.

Le constructeur a investi dans un outil industriel de pointe pour réduire le temps de traitement des véhicules. Il espère ainsi pouvoir les reconditionner en huit jours.

ImportantToutefois, ce délai est encore loin de rivaliser avec celui d’AramisAuto qui se targue d’être en mesure de remettre en état un véhicule en trois jours.

Un secteur concurrentiel

Ces deux géants de l’automobile ne sont pas les seuls à vouloir s’attaquer à ce segment très porteur. D’autres acteurs ont également flairé le bon filon et comptent se lancer sur le marché du reconditionnement des voitures de seconde main notamment : l’allemand Auto1 Group, avec Autohero, du britannique Cazoo, de Reezocar (groupe Société Générale), de Carventura et de bien d’autres encore.

Pour ceux qui projettent de faire l’acquisition d’une auto prochainement, le prêt auto reste actuellement un moyen de financement facilement accessible.