L’ex-président américain Donald Trump a appréhendé une hausse fulgurante du niveau de chômage (+20 %) suite à l’avènement de la pandémie. Si le taux a atteint en février 2020 son niveau le plus bas au cours des 5 dernières décennies (3,5 %), son niveau s’est élevé à 6,2 %, juste un an après. Le nombre total d’emplois en février 2021 est alors inférieur de 8,5 millions comparé aux chiffres enregistrés l’année dernière à la même période. La relance massive envisagée par l’administration Biden pourrait favoriser la protection de l’emploi, mais en même temps provoquer une inflation difficile à contenir. D’autant plus que la reprise de l’activité économique n’est pas encore hétérogène, l’emploi n’a pas redémarré dans certains secteurs lourdement affectés par la crise. Le taux de chômage à 6,2 % en février 2021 La reprise rapide de la croissance économique à partir du deuxième semestre 2020 a permis de réduire notablement le taux de chômage qui s’est élevé à 14,8 % en avril dernier. En effet, celui-ci a reculé de plus de 8 points en février 2021 pour s’établir à 6,2 %. ImportantCe net repli a été le résultat de la politique de soutien mise en œuvre par l’administration Trump, laquelle a permis d’atteindre une croissance économique de plus de 33 % au troisième trimestre 2020. Pour 2021, les experts économiques américains anticipent une croissance plus forte grâce au plan de relance envisagé par Joe Biden comportant un stimulus budgétaire de 1 900 milliards de dollars. Les mesures de soutien proposées dans ce plan contribueraient à faciliter l’accès des Américains aux crédits, et de ce fait, à stimuler la demande intérieure. Baisse éventuelle du niveau de chômage d’ici la fin de l’année Certains analystes économiques affichent un optimisme mesuré et anticipent une baisse du niveau de chômage d’ici la fin de l’année. Selon leurs prévisions, le taux pourrait descendre à 4 % si la reprise du marché du travail s’accélérait dans les prochains mois. Néanmoins, cette estimation se base sur l’éventualité du rebondissement de l’emploi dans les secteurs très affectés par la crise sanitaire (tourisme, restauration, loisirs...).