Assurance santé : les départements où la protection de la santé coûte le plus cher

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 3 octobre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mardi 3 octobre 2023 17:33 par la Rédaction Meilleurtaux

Pour se maintenir en forme, un couple de soixantenaires en 2023 est contraint de débourser chaque année en moyenne 3 000 euros rien que pour l’assurance santé. La santé est-elle en train de devenir un luxe réservé aux nantis ? Même s’il est légitime d’espérer que non, le prix de l’assurance dans certains départements français amène fortement à le penser.

Une note salée

Il est indéniable que les coûts liés aux soins de santé augmentent, surtout pour les seniors. D’après une étude parue récemment, les cotisations santé pour un couple de seniors de 60 ans souhaitant des garanties renforcées ont grimpé de près de +5 % en une année.

ImportantSelon les explications de l’auteur de ladite étude, comme les tarifs sont devenus plus chers en 2023, logiquement, les dépenses de santé suivent la même évolution. Le vieillissement de la population accentue également le phénomène.

Paris en première place

Alors que le coût mensuel moyen pour un couple de seniors d’une soixantaine d’années s’élève à 252,66 euros en 2023 (soit 3 031 euros par an), dans certaines régions, la note approche les 300 euros par mois.

C’est le cas, par exemple, à Paris (285,26 euros), dans les Hauts-de-Seine (284,20 euros), dans les Alpes-Maritimes (280,13 euros), dans le Val-de-Marne (278,73 euros) ou encore dans les Bouches-du-Rhône (278,31 euros).

ImportantBonne nouvelle en revanche pour les assurés de Moselle (195,68 euros par mois), du Haut-Rhin (196,38 euros) et du Bas-Rhin (199,31 euros), le coût de la mutuelle santé y est plus abordable.

Comment expliquer ces hausses dans de nombreux départements ? Toujours selon l’auteur de l’étude, la réforme « 100 % santé » y est pour beaucoup.

Pour rappel, cette dernière s’est fixé comme objectif de faciliter l’accès aux soins et de faire en sorte que certaines prestations et certains équipements (dentaires, optiques et audiologie) soient pris en charge intégralement.

La mission est accomplie, mais le financement de la réforme semble avoir été mal évalué lors de sa mise en place. Ceci a eu un impact immédiat sur les cotisations.

À quoi faut-il s’attendre pour 2024 ? Selon les premières estimations, les prix devraient continuer à augmenter de +9 % à +11 % dans les prochains mois.

À en croire un professionnel du secteur, compte tenu du contexte, et dans un souci de proposer un tarif adapté aux besoins de leurs clients, les acteurs du marché vont surement mettre en place des contrats non responsables.