Le tiers des Français ne fait plus de test Covid en cas de symptômes

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 novembre 2023 .
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Publié le mardi 21 novembre 2023 07:22 par la Rédaction Meilleurtaux

L'enquête intitulée CoviPrev, menée par Santé Publique France au mois de septembre dernier, a révélé que les Français sont de moins en moins attentifs aux gestes essentiels, même après avoir été contaminés par le virus du Covid-19. De plus, 31 % de ceux qui ont présenté des symptômes n'ont plus pris la peine d'effectuer un test.

De multiples raisons pour justifier le non-recours aux tests

L’enquête CoviPrev menée par Santé Publique France met en évidence l’évolution du comportement des Français face à la pandémie de Covid-19, mais aussi d’autres maladies hivernales.

Pour la vague 37 réalisée au mois de septembre dernier, les personnes interrogées affirment à 19 % avoir eu des symptômes au cours des neuf derniers mois.

Important31 % n’ont pas effectué de tests malgré les recommandations des autorités sanitaires d’y procéder.

Pour 30 % des sondés qui ne se font plus tester, savoir s’ils ont la Covid ou non ne les intéresse même pas. 29 % annoncent par contre qu’avec ou sans test, la simple apparition des symptômes les incite à s’isoler. Enfin, pour 18 %, c’est au niveau même des tests que le problème se pose, car ils sont trop contraignants.

À titre d’information, la réalisation des tests antigéniques ou PCR est aujourd’hui remboursée à 65 % par l’Assurance maladie. Le reste est pris en charge par l’organisme de complémentaire santé.

Les gestes barrières sont de moins en moins respectés

Sur les 2 000 personnes interrogées dans le cadre de la vague 37 du CoviPrev, seulement 13 % ont affirmé porter un masque en public. Ils ne sont que 4 % à s’y astreindre de manière systématique.

Certains gestes persistent malgré tout, tels que le lavage plus fréquent des mains, adopté par 81 % de la population. 69 % déclarent également aérer régulièrement leurs pièces à vivre.

Actuellement, il n’est plus obligatoire de s’isoler si un patient contracte le virus de la Covid-19. Néanmoins, si une nouvelle vague survient, 60 % des interrogés se disent prêts à appliquer les gestes barrières. Un chiffre qui tombe à 25 % dans le cas d’une épidémie de grippe.