Les attentats ne cessent de se multiplier ces derniers temps et la hausse des primes d'assurance sont à prévoir dans les prochains mois. Le Fonds de garantie des victimes des actes terroristes ne suffit plus à indemniser les nombreuses victimes des attentats qui se succèdent en France. C'est ce qu'a constaté le directeur général d'un grand groupe spécialisé depuis de longues dates dans l'assurance. La taxe actuelle s'élève cependant à plus de 4 € par an pour chaque contrat de couverture. En 2014, le Parlement a prévu un dédoublement de cette taxe, si cela est nécessaire. Dans le monde entier, seulement 25 % des risques potentiels sont couverts. Une hausse inévitable ? La hausse des primes d'assurance est inévitable, reste à définir les délais et le pourcentage. Vers la mi-août 2014, le Parlement a voté pour une loi prévoyant un dédoublement de la taxe attentat dans le cas où cela s'avère utile. Ainsi, l'assureur privé a pour devoir d'anticiper et d'évaluer les risques afin de les indemniser au moment opportun. 75 % de la population mondiale ne sont pas assurés à l'heure actuelle si l'on considère que seulement 25 % des risques potentiels concernant les variations climatiques et le terrorisme sont pris en charge. Les attentats, cause de la probable augmentation des primes d'assurance habitation Le directeur général d'une grande compagnie d'assurance a récemment déclaré que la participation versée par les assurés pour les Fonds de garantie de victimes des actes terroristes ne suffit plus. Des attentats se sont multipliés ces derniers mois, ce qui peut expliquer cette situation. Pourtant sur chaque contrat concernant les biens, qu'il s'agisse d'assurance habitation ou automobile, la taxe est de 4,30 € par an. Depuis une décennie, cette taxe a été relevée pour la première fois en 2015. Avec une réserve d'un milliard 300 millions d'euros, les FGTI nécessitent un ajustement sur leur financement. Avant la série noire des attentats, les dépenses ne s'élevaient pourtant pas à plus de 10 millions d'euros d'indemnisation par an comme c'est le cas actuellement. À noter que les attentats à Saint-Denis et ceux commis le 13 novembre à Paris ont requis environ 350 millions d'euros d'indemnisation des familles et des victimes. Devant un tel fait, il est ainsi indispensable de diversifier les sources de financement et de revoir la taxe à la hausse pour adapter le système. C'est dans cet objectif que François Hollande a mis en place un secrétariat d'Etat destiné à aider les victimes.