Aujourd’hui, pratiquement toutes les entreprises et les professionnels, tous métiers confondus, sont concernés par les problèmes écologiques. Même si leurs activités ne sont pas en rapport direct avec ces derniers, les acteurs de l’assurance sont conscients qu’ils ont un rôle à jouer dans la préservation de la planète. Raison pour laquelle huit assureurs de renom ont décidé de former une alliance baptisée « Net-Zero Insurance Alliance » ou NZIA. Mener des actions concrètes Il est vrai que les compagnies d’assurance ne font pas partie des secteurs les plus gros pollueurs de la planète. Cependant, elles ne peuvent pas ignorer les enjeux environnementaux. Au contraire, les assureurs n’ont jamais été aussi attentifs à l’impact de leur activité et de leurs produits (assurance habitation, assurance de prêt…). ImportantDésireux de montrer leur engagement envers la cause environnementale, huit principaux acteurs de l’assurance en Europe ont par exemple formé une coalition afin de mener des actions concrètes dans la lutte contre le réchauffement climatique ou encore dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Parmi les compagnies ayant adhéré à cette alliance figurent entre autres Axa, Allianz, Aviva, Generali, Munich Re, SCOR, Swiss Re et Zurich Insurance, lesquels cherchent à « verdir » leurs activités. Le processus passe notamment par un engagement fort de leur part, notamment en boycottant les entreprises réputées polluantes, qui usent encore à outrance du charbon, du pétrole et du gaz. Pas de greenwashing À l’heure actuelle, se montrer écoresponsable est très vendeur. La pratique a même un nom, à savoir le « greenwashing ». Pour les entreprises adeptes de cette stratégie, les engagements écologiques qu’elles mettent en avant ne sont qu’une façade. Autrement dit, elles font bonne figure au-devant du public avec comme objectif de soigner leur image, mais ne mènent aucune véritable action en faveur de la préservation de l’environnement. En créant leur coalition, les huit assureurs se défendent de faire du greenwashing. Et pour montrer leur engagement, ils font savoir qu’ils sont en train de mettre au point un outil pouvant mesurer leur empreinte carbone à travers les investissements qu’ils mènent. Une prise de risque assumée ? Boycotter les entreprises les plus polluantes ne sera pas chose facile puisque, forcément, les opérations auront un impact important sur le chiffre d’affaires des assureurs. Mais les membres de NZIA auraient déjà prévu une alternative pour amortir le choc, notamment en investissant dans les énergies renouvelables.