En général, une pratique sportive est couverte par une mutuelle santé. S’il s’agit d’une activité à risque, il peut s’avérer compliqué de se faire assurer dans les meilleures conditions. Avant de souscrire une assurance, il serait alors judicieux de bien s’informer auprès des assureurs. La liste des sports considérés comme étant à risque peut varier d’un établissement à l’autre. Les sports dangereux sont ceux dont la pratique représente des dangers importants (blessure, invalidité, décès). Parmi eux, on retrouve le rallye, l’alpinisme, l’équitation, le vol en parapente ou encore la spéléologie. Il faut savoir que la Sécurité sociale ne prend en compte que les circonstances professionnelles, en cas d’accident ou de maladie. En outre, si une personne pratique un sport extrême, elle risque de subir un refus ou de se voir pratiquer une majoration de cotisation et des limites de garantie, en souscrivant une assurance emprunteur. Elle devra alors rechercher un contrat adapté à son profil auprès d’un assureur spécialisé. Comment bien s’assurer quand on pratique un sport à risque ? L’assuré ne pourra prétendre que l’indemnisation prévue dans le contrat d’assurance. Des garanties peuvent en être exclues. Lorsque c’est le cas, le sportif devra se charger lui-même de payer certaines factures. Soulignons que les assurances GAV (accidents de la vie) et prévoyance ne protègent pas les personnes présentant un risque sportif aggravé Un passionné de sport à risque devra alors souscrire une assurance individuelle. Ainsi, il sera assuré en cas de sinistre. Pour bénéficier du contrat adéquat, il peut faire appel à une société de courtage. Elle l’accompagnera dans toutes les démarches. Comme elle collabore avec plusieurs assureurs, elle trouvera rapidement le contrat idéal. L’assurance emprunteur et les sports extrêmes Si le pratiquant d’un sport extrême souhaite acquérir un crédit immobilier, il devra d’abord souscrire une assurance crédit. Elle servira à couvrir ses proches s’il décède en faisant de l’escalade, du parachutisme ou encore du rallye. En effet, les banques l’exigent d’ailleurs. Elles seront ainsi protégées en cas de perte d’autonomie, d’incapacité de travail ou de décès de l’emprunteur. Son assureur prendra en charge le remboursement du capital restant dû de l’emprunt. Cependant, un demandeur d’assurance rencontre souvent des difficultés lors de la souscription du contrat s’il pratique un sport à risque. Dans la majorité des cas, son profil d’emprunteur subit des exclusions de garantie et des surprimes. En général, les banques ne lui accordent pas leur assurance de groupe. Il devra alors trouver un assureur externe, acceptant de le couvrir au meilleur tarif. Cette démarche est autorisée depuis l’entrée en application de la loi Lagarde en 2010. En souscrivant l’assurance, l’emprunteur sera soumis à un questionnaire spécifique. Le formulaire permettra à l’assureur d’évaluer les risques liés à la pratique de son sport.