Profitez de la baisse historique des taux – à 2,60 % sur 20 ans en décembre 2014 – pour procéder à un rachat de votre crédit immobilier. Pour faire baisser la note davantage, rien ne vous empêche de changer d’assurance emprunteur. Vous êtes ainsi certain de réaliser de substantielles économies. Un rachat de crédit vous intéresse ? On ne se lasse plus de le répéter. À 2,60 % sur 20 ans, les taux d’intérêt des crédits immobiliers n’ont jamais été aussi bas. Mais n'attendez pas votre conseiller bancaire pour vous le faire savoir. Puisque s'il se montre parfois réticent à renégocier les conditions d’emprunts initiales, c’est que cette opération permet aux clients d’économiser plusieurs milliers d’euros et, par conséquent, fait perdre de l’argent à la banque. Prenons l’exemple d’un couple qui envisage de faire racheter leur crédit immobilier souscrit en 2012. En profitant des taux très bas, il devrait dégager des économies de 63 000 euros sur toute la durée du nouvel emprunt. Attention toutefois, car l’opération n’est pas rentable à tous les coups. Pour que le rachat soit intéressant, il faut se situer dans les premières années de remboursement, notamment dans le premier tiers du crédit. Sinon, pour profiter des meilleures conditions, l’idéal serait de passer par un courtier qui fera le tour du marché pour trouver l’offre la mieux adaptée à votre situation. La délégation d’assurance : une autre piste pour alléger la note Alors que les différentes avancées législatives des dispositions de la loi Lagarde, renforcées par la loi Hamon, ont ouvert la voie à la délégation d’assurance, force est de constater qu’une écrasante majorité d’emprunteurs continue de souscrire le contrat d’assurance emprunteur, celui proposé par la banque prêteuse. Cette assurance étant destinée à garantir le remboursement du crédit en cas de décès ou d’invalidité du souscripteur. Représentant jusqu’à 20 % du coût total du crédit, les tarifs de l’assurance emprunteur proposée par les banques sont parfois exagérés, surtout pour les moins de 45 ans. Heureusement, il est possible de réduire l’addition en faisant jouer la concurrence et ainsi diviser par deux le coût de votre assurance.