Entre le « logement rêvé » des Français et leur domicile effectif, l’écart est parfois énorme, comme le révèlent les résultats d’une étude BVA pour Doméo et la Presse régionale. Majoritairement citadins, en maison dans l’ancien Globalement, 56 % de Français seraient des citadins, contre 42 % de ruraux. Mais dans le détail, ceux qui habitent en ville sont surtout les jeunes (68 % des 18-34), tandis que dans la catégorie « seniors », le pourcentage tombe à 51 %. La profession influe aussi, avec 66 % de cadres et professions intellectuelles supérieures résidant en ville pour seulement 43 % chez les ouvriers. 61 % des sondés vivraient dans une maison, pour 38 % en appartement. Tous types de logements confondus, 65 % des personnes disent occuper un habitat ancien, les biens récents ne concernant que 33 % des répondants. RêveInvités à décrire leur logement rêvé, les Français privilégient la campagne (58 %) et un logement récent (61 %). 90 % des Français satisfaits de leur logement En dépit de ce décalage, 90 % des participants au sondage, hommes et femmes, affirment être satisfaits de leur logement actuel (91 % des hommes et 89 % des femmes). 52 % des répondants ont même coché « Oui, tout à fait ». Toutefois, des disparités sont observées dans les pourcentages de satisfaction. Le taux est nettement supérieur chez ceux qui vivent en milieu rural (66 %) par rapport aux urbains (44 %). Et malgré leur souhait de vivre dans un logement récent, ceux qui ont cette chance ne sont que 57 % à se déclarer tout à fait satisfaits, alors qu’ils sont 51 % chez les occupants de logements anciens. Enfin, ceux qui vivent dans une maison sont plus satisfaits que ceux qui habitent un appartement (63 % et 37 % respectivement). Les Français sont par ailleurs attachés à leur logement. 56 % de propriétaires n’envisagent pas de vendre, surtout les plus âgés (65 ans et plus) qui rejettent l’idée à 66 %. La propriété séduit toujours Les locataires actuels rêvent quant à eux d’acheter leur logement. 67 % ont déjà un projet, et 35 % sont même absolument sûrs d’eux. Les plus jeunes (18 à 34 ans) sont les plus nombreux à vouloir accéder à la propriété, contre 51 % pour les 35-64 ans et 27 % pour les plus âgés. Pour gagner du pouvoir d’achat et financer une acquisition immobilière, le rachat de crédits est une alternative intéressante. Les dettes en cours sont soldées et remplacées par un nouveau prêt à la durée allongée, ce qui permet de réduire la mensualité et l’endettement.