Importé des États-Unis où il est déjà très populaire, le prêt entre particuliers est récemment arrivé en France, offrant aux emprunteurs une alternative aux solutions proposées par les banques et autres organismes de crédit. Découvrez toutes les caractéristiques de ce nouveau système de financement. Les dispositions légales autour du prêt entre particuliers Comme son nom l’indique, le prêt entre particuliers consiste en un crédit qui ne fait intervenir aucun professionnel : ce sont deux personnes physiques qui traitent directement entre elles. Bien que très simple à mettre en place, le dispositif est bien encadré. Pour commencer, la signature d’un contrat de prêt par les deux parties est imposée afin de limiter les risques de litiges. Ce document rédigé par un notaire, une institution officielle ou certifiée par la banque de France reprend ainsi tous les détails de l’accord conclu entre le prêteur et l’emprunteur. Le taux d’intérêt appliqué n’est cependant pas totalement libre : il doit rester inférieur à celui de l’usure. Le prêt entre particuliers peut être inclus dans le cadre de rachats de crédits à condition que l’emprunteur ne soit pas fiché ou frappé d’interdit bancaire, qu’il ait des finances saines, et que chaque prêt entre particuliers fasse l’objet d’un contrat ou d’une reconnaissance de dette. Le prêt entre particuliers et ses avantages Le principal argument en faveur du crédit entre particuliers est de permettre à des personnes non éligibles aux crédits bancaires traditionnels de trouver les financements dont elles ont besoin. En outre, par rapport à un emprunt classique, les coûts sont moindres, puisque les frais bancaires sont supprimés. Enfin, ce type de prêt offre l’avantage de la rapidité et de la simplicité. L’opération ne requiert pas de formalités administratives longues et complexes. Il suffit de 48 heures après l’acceptation pour que la mise à disposition des fonds soit effective. TOUTEFOIS, LE SYSTEME EST ENCORE MAL REPUTE EN RAISON DES NOMBREUX CAS D’ESCROQUERIES, NOTAMMENT LES FAUSSES PLATEFORMES DE CREDIT EN LIGNE. Quant au risque d’insolvabilité, et au pourcentage de non-remboursement, il n’est pas plus élevé que celui des établissements financiers (un peu moins de 1 %.) Ce type de financement, qui révolutionne le monde du crédit, séduit de plus en plus de Français et est promis à une forte croissance.