Malgré les rumeurs circulant dans la presse, le gouvernement a démenti tout projet de doubler la demi-part fiscale allouée dès le premier enfant, selon des sources exclusives. Gabriel Attal confirme que cette mesure n’a jamais été envisagée Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gabriel Attal, a été catégorique dans sa réponse à Capital. ImportantContrairement aux informations relayées récemment par Franceinfo, le gouvernement n’envisage pas la mise en place de cette mesure fiscale. Gabriel Attal a même déclaré qu’il ignorait l’origine de cette information. Il convient de rappeler que le Code général des impôts prévoit actuellement l’attribution d’une demi-part fiscale aux ménages pour leur premier enfant à charge, grâce au mécanisme du quotient familial. Les contribuables bénéficient ensuite d’une part fiscale supplémentaire à partir du troisième enfant. Soutenir les classes moyennes à travers des mesures fiscales Depuis plusieurs semaines, le ministre plaide en faveur d’un plan de soutien spécifique aux classes moyennes, qui pourrait notamment se traduire par une réduction d’impôt. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des classes moyennes en leur permettant de profiter au mieux de leur travail et d’éviter ainsi d’avoir recours au crédit consommation. Cet allègement fiscal pourrait concerner : les impôts sur le revenu ; les cotisations sociales ; ou encore les droits de succession. Nous sommes toujours en train de définir les modalités précises de cette réduction », a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics le 27 avril dernier. ImportantLe doublement de l’avantage fiscal pour le premier enfant permettrait une baisse significative de l’impôt sur le revenu. Selon les simulations réalisées par Franceinfo, un couple avec un enfant ayant un revenu net imposable de 45 000 euros par an pourrait économiser jusqu’à 861 euros. Toutefois, une telle mesure serait évidemment coûteuse pour les finances publiques, d’autant plus que le gouvernement vise toujours à ramener le déficit public en dessous de 3 % d’ici 2027. Par conséquent, des ajustements prudents sont nécessaires pour équilibrer les avantages fiscaux avec la stabilité budgétaire. A retenir Le gouvernement dément les rumeurs de doublement de la demi-part fiscale pour le premier enfant. Un plan de soutien fiscal pour les classes moyennes est à l’étude, mais des ajustements seront nécessaires pour maintenir la stabilité budgétaire et réduire le déficit public. L’objectif de ce plan est d’améliorer les conditions de vie des classes moyennes.