La chasse aux passoires thermiques par l’État d’une part et l’obligation de se conformer aux normes environnementale et énergétique d’autre part oblige de nombreux propriétaires de logements anciens en copropriété à entreprendre des travaux de rénovation énergétique sur leur bien. Le coût des réparations et du rééquipement pouvant être exorbitant, la budgétisation de l’opération s’impose avant de commencer. Identifier les contraintes D’après les estimations effectuées par des spécialistes du domaine, le budget moyen pour effectuer des travaux de rénovation énergétique va de 250 €/m2 à 500 €/m2. Cependant, de nombreux éléments peuvent venir modifier et augmenter ce devis, parfois de manière exponentielle, surtout s’il s’agit d’une passoire thermique, et si le bien est en copropriété. Parmi les contraintes susceptibles de bouleverser le budget établi sans étude approfondie du cas figurent : l’âge du logement (l’année de construction donc), le système de chauffage dont il est équipé, la nature et les performances des dispositifs d’isolation, sa localisation. Il est également essentiel de tenir compte de l’aspect esthétique du rendu final. Et enfin, il faudra obtenir l’aval du syndicat des copropriétaires, en assemblée générale, pour les travaux. Envisager les meilleures solutions De tous ces éléments cités précédemment vont dépendre la nature et l’importance des travaux ainsi que le choix des matériaux (pour l’isolation, les revêtements, etc.) et des équipements (dispositifs de chauffage, appareils ménagers divers, etc.). ImportantLe devis peut vite dépasser les 250 €/m2 à 500 €/m2 compte tenu de l’augmentation généralisée des prix sur le marché et des tarifs des prestataires. Avant de contracter un prêt travaux et de souscrire aux dispositifs d’aide financiers proposés par l’État dans le cadre de la rénovation énergétique (éco-PTZ, ma Prime rénov’, réduction de la TVA à 5,5 %, etc.), il est préférable d’envisager toutes les solutions possibles afin de trouver les plus pratiques et les moins onéreux, tout en assurant la conformité des résultats avec vos attentes mais surtout avec la réglementation en vigueur. Les dispositifs de chauffage (principal et d’appoint) devront être choisis pour leurs performances énergétiques, avec au minimum une étiquette énergétique de classe C. L’isolation des murs devra également permettre une réduction optimale du recours au chauffage tout en assurant un confort maximal aux habitants. Et les ouvertures, portes et fenêtres doivent permettre d’éliminer les ponts thermiques. À noter enfin que le recours à des prestataires certifiés est recommandé pour garantir la qualité des travaux. A retenir Sans une étude sérieuse, les coûts pour la rénovation énergétique du logement en copropriété peuvent largement dépasser les devis et budget prévus. Le prêt travaux et les aides de l’État (éco-PTZ, ma Prime rénov’, réduction de la TVA à 5,5 %, etc.) aideront à financer les travaux. Confier les travaux à des spécialistes certifiés permettra d’assurer la conformité des travaux à vos attentes et aux normes exigées par les réglementations environnementales et énergétiques.