Les ménages français s’endettent de moins en moins pour financer leurs projets, qu’il s’agisse de travaux de rénovation dans leur logement, de vacances, de mariage ou de tout autre objectif de dépenses, et les raisons de cette tendance sont multiples. Selon une enquête menée par un professionnel du secteur, le montant moyen des prêts simulés sur son site a baissé de manière significative, passant de 16 600 à 15 800 euros, soit un recul de -5 %. Hausse des emprunts d’une valeur de 5 000 à 10 000 euros Les simulations de prêts effectués par les consommateurs entre avril 2022 et avril 2023 ont montré que 28 % des projets concernaient des montants compris entre 5 000 euros et 10 000 euros, une catégorie de prêts qui a connu la plus forte croissance. ImportantCela suggère que les Français cherchent à financer des projets plus modestes, peut-être en raison d’une plus grande incertitude économique. En revanche, les projets d’un montant supérieur à 15 000 euros ont perdu du terrain, représentant 40 % des projets simulés au cours de la dernière année, contre 45 % au cours de la période précédente. Hausse des mensualités moyennes ImportantLe taux d’intérêt moyen des crédits à la consommation a augmenté, passant de 3,76 % en avril 2022 à 5,46 % en avril 2023. Cela a entraîné une hausse de +6 % de la mensualité moyenne des crédits à la consommation sur une période de 12 mois, atteignant 369 euros. Cette situation est due à deux facteurs principaux : la remontée des taux d’intérêt ; une tendance à simuler des prêts sur des durées légèrement plus courtes pour essayer d’obtenir des taux plus avantageux. Un essor des microcrédits et des facilités de paiement Le volume des prêts personnels accordés par les banques a enregistré une baisse de plus de -17 % au cours de la dernière année, passant de 822 millions d’euros à 677 millions, selon l’Association française des sociétés financières. En revanche, les crédits affectés, tels que les prêts auto et les prêts travaux, ont augmenté de +10,3 %, à 1 207 millions d’euros. Cette tendance peut être attribuée à une préférence pour les microcrédits et les facilités de paiement, qui offrent des conditions plus souples et des taux d’intérêt plus bas que les prêts personnels traditionnels. À retenir Le montant des crédits à la consommation a enregistré une baisse. Les demandes de prêt d’un montant compris entre 5 000 et 10 000 euros ont cependant progressé, tandis que celles des crédits de plus de 15 000 euros ont reculé. Les Français privilégient le microcrédit pour faire face à la hausse des taux d’intérêt.