S’étant imposée au détriment du véhicule électrique au début du XXe siècle, la voiture à moteur thermique commence à céder du terrain, et les modèles 100 % électriques et hybrides séduisent un nombre croissant de personnes. Malgré des performances améliorées, des soucis demeurent en termes de puissance, d’autonomie et de recharge. Les principaux freins à l’essor des véhicules électriques Grâce aux progrès technologiques constants, l’autonomie des voitures électriques augmente : la Ford Focus peut rouler environ 200 km sans recharge, tandis que la Tesla S peut tenir 600 km. Selon les modèles, le temps de recharge varie entre quelques minutes sur les bornes spéciales plus puissantes à quelques heures sur une prise standard. Encore faut-il pouvoir accéder à ces stations de recharge rapide. Ces facteurs expliquent la réticence des automobilistes à abandonner le véhicule thermique, d’autant que le prix du véhicule électrique à l’achat reste élevé au regard de ses inconvénients. Et les coûts d’usage plus faibles (énergie, entretien, réparation) ne compensent pas cet écart de prix, surtout pour des modèles plus performants comme la Tesla S, qui est la plus chère du marché. Par conséquent, aussi bien les véhicules hybrides que les autos électriques haut de gamme convainquent surtout les consommateurs qui aiment le luxe et accordent une grande importance aux questions environnementales. L’implication des pouvoirs publics est salvatrice Si le moteur thermique a remporté la première compétition technologique 20 ans plus tôt, c’est essentiellement grâce au poids de ses promoteurs. Mais aujourd’hui, les autorités s’impliquent dans le cadre de la lutte contre la pollution. Ainsi, des politiques publiques en faveur de l’électrique sont mises en œuvre. Parmi les mesures incitatives, on note : les aides à l’achat, la priorité sur certaines voies de circulation, les avantages fiscaux, la gratuité de parking ou de péage, la multiplication des points de recharge. De plus, une fiscalité lourde et des interdictions de circuler pour les automobiles au diesel les vouent à une disparition progressive. En parallèle, l’offre de véhicules hybrides et à zéro émission s’élargit. L’objectif pour les constructeurs est de respecter le plafonnement du niveau moyen d’émissions des voitures neuves qu’ils commercialisent. En Chine, ces derniers doivent respecter un quota de modèles électriques sur l’ensemble de leurs ventes. Pour faire l’acquisition de ces nouveaux véhicules, l’automobiliste désireux de souscrire un crédit auto a intérêt à effectuer au préalable une comparaison minutieuse des nombreuses options disponibles sur le marché. Les évolutions qui vont donner l’avantage au véhicule électrique Les améliorations se poursuivent avec des investissements en R&D colossaux de la part des acteurs du secteur, y compris les fabricants allemands, qui ont pourtant beaucoup à perdre du déclin du moteur à combustion interne. Les batteries sont les premiers éléments sur lesquels portent ces efforts, car leur prix est déterminant dans l’échec ou le succès futur de la voiture électrique. Important Un autre mouvement peut accélérer l’adoption massive de l’électrique : l’essor des voitures autonomes. Bien que les deux technologies soient indépendantes, il est difficile d’imaginer des voitures sans chauffeur roulant à l’essence ou au gazole. Il reste que la mise sur le marché d’un véhicule neuf nécessite plusieurs années. De plus, en fonction des règles de motorisation applicables dans chaque pays, voire dans chaque ville, la vitesse d’adoption des voitures électriques pourrait varier considérablement.