La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, un organisme chargé de veiller à l’application des lois dans le secteur marchand, a publié récemment une enquête menée auprès de 300 établissements de crédit à la consommation qui révèle que dans de nombreux cas, la réglementation n’est pas entièrement appliquée. Les contrôles vont être plus fréquents Face aux résultats de cette enquête sur les fournisseurs de crédit conso, les représentants de l’ASF (Association des Sociétés Financières) ont réagi rapidement en exprimant un certain étonnement et en garantissant la mise en œuvre de mesures efficaces pour pallier ces problèmes. Important Ils vont ainsi créer une cellule de travail dont l’objectif sera de sensibiliser et de former les collaborateurs de ce domaine d’activité. En effet, les besoins se font sentir, car la législation a beaucoup évolué au cours des dernières années et les intervenants du secteur ignorent toujours l’existence de ces nouvelles réglementations destinées à renforcer la protection des consommateurs. La DGCCRF a pour sa part déclaré qu’elle allait mettre en place une surveillance accrue du secteur afin d’accompagner l’ASF dans ses démarches de mise en conformité. Les entorses à la réglementation Important Les résultats publiés par la DGCCRF montrent que de nombreux intervenants ne respectent pas la législation, surtout en ce qui concerne le droit d’information des souscripteurs de crédit à la consommation. C’est une infraction qui nuit fortement à la sécurité des consommateurs, car ils ne peuvent pas faire un choix éclairé sans disposer de l’ensemble des éléments constitutifs de l’offre. Nous pouvons remarquer que la plupart des problèmes mis en avant dans cette étude touchent des intermédiaires des sociétés de crédit, notamment ceux qui commercialisent ce type de produits en magasin. 36 avertissements, 9 injonctions et 3 procès verbaux ont d’ailleurs été délivrés au cours de ce processus, ce qui est loin d’être négligeable. Les acteurs du crédit conso vont donc devoir renforcer la formation de leur collaborateur et faire preuve de plus de sérieux.