De plus en plus de Français privilégient l’usage à la possession d’une voiture, surtout avec la multiplication d’offres de location très attractives. La LOA notamment, représente chaque année une part croissante des financements de véhicules neufs, laquelle a atteint 74 % en 2017. Alors, est-il préférable de louer ou d’acheter son auto ? Voici quelques éléments pour faire le bon choix. Les principaux avantages et inconvénients de chaque formule En recourant à la Location avec option d’achat (LOA), l’automobiliste roule dans une voiture neuve en contrepartie du paiement au concessionnaire d’un « loyer » fixe. L’engagement est compris entre 2 et 5 ans, avec une moyenne de 4 ans. À l’expiration du contrat, il a la possibilité de devenir propriétaire de la voiture en s’acquittant de la valeur résiduelle fixée dès le départ, ou de restituer le véhicule, et éventuellement, signer un nouveau contrat. En optant pour un achat classique, le particulier a une grande liberté dans le choix de la marque, des options, des équipements, et peut conserver son véhicule pendant de nombreuses années. Toutefois, les dépenses de réparations sont entièrement à sa charge alors que l’entretien peut être inclus dans le contrat de leasing. Enfin, il doit supporter la dépréciation de sa voiture et s’occuper de sa revente à bon prix, ce qui n’est pas une tâche facile, surtout avec l’évolution constante des impératifs environnementaux. L’aspect financier, un critère de choix décisif Dans le cas d’un achat, la totalité du prix doit être payée intégralement avant la livraison. Pour ceux qui ne disposent pas de la somme nécessaire, la souscription d’un prêt auto s’impose. En fonction du capital emprunté et de la durée de remboursement, de l’existence d’un apport personnel, et de la politique commerciale de chaque organisme prêteur, le Taux annuel effectif global (TAEG) peut varier notablement. De plus, ce dernier tient compte du taux d’endettement de l’emprunteur pour décider ou non d’accorder le crédit, et à quelles conditions. Dans le cadre d’un contrat de LOA, les loyers comprennent certaines prestations annexes comme l’entretien, le remplacement des pneus, l’assurance et la garantie, ce qui simplifie la gestion budgétaire de l’automobiliste. Le loyer, vanté dans les spots publicitaires, peut par ailleurs être faible, mais cela implique un modèle basique avec un minimum d’équipements, et un plafond de kilométrage annuel faible. Les clés pour faire le bon choix Les gros rouleurs n’ont pas intérêt à opter pour la LOA, car le nombre de kilomètres annuels parcourus est limité, ce qui induit une facturation additionnelle exorbitante en cas de dépassement. Par ailleurs, résilier une LOA avant la période contractuelle est passible de pénalités, alors que la propriétaire d’un véhicule peut en disposer à sa guise et le revendre à tout moment s’il le souhaite. Important Un calcul et une comparaison minutieuse s’imposent, mais pour un engagement supérieur à 5 ans, l’achat est généralement plus rentable. Il reste que la LOA, flexible, est idéale pour ceux qui souhaitent se faciliter la vie et n’avoir aucune dépense surprise à gérer concernant leur véhicule et s’adapte aux nouvelles habitudes de consommation des Français. D’après les chiffres de l’Association française des sociétés financières (ASF), à 6 562 milliards d’euros, la formule a enregistré un bond de 26,2 % l’an dernier par rapport à 2016. Et sa progression n’est pas près de prendre fin…