Après le regain de dynamisme du secteur bancaire italien mis à mal par la récession des derniers mois de l’année 2016, le développement des plateformes de crédit en ligne et la concurrence des banques ont boosté le marché des prêts. Les ménages en ont également souffert, mais le nombre de recours aux crédits divers est resté élevé. Une sortie de récession favorable aux acteurs du crédit Le ralentissement notable de l’activité économique en Italie dû aux événements qui ont fortement secoué et affaibli le secteur bancaire dans le pays n’y a pas réellement entamé le marché du crédit, malgré son impact sur le budget et le pouvoir d’achat des ménages. Si les établissements bancaires et autres institutions de crédit rechignent encore légèrement à prêter aux entreprises, les crédits aux particuliers comme les prêts personnels et les prêts immobiliers sont toujours privilégiés. Par ailleurs, la concurrence entre les banques entre elles d’une part, et entre les banques et les plateformes de prêts sur Internet d’autre part, favorise la baisse des taux et l’apparition d’offres toujours plus intéressantes. Smartika, BorsadelCredito, Prestiamoci, Younited Credit et Soisy sont les 5 plateformes leaders dans le secteur. Dépendantes de la Bankitalia, elles proposent des taux plus bas de 1 % que ceux proposés par les banques. Lendix, plateforme française spécialisée dans les crédits aux PME, a rejoint la liste en janvier et sera bientôt suivie par d’autres. Un marché en pleine expansion En 2016, les prêts personnels en Italie ont atteint les 60,6 milliards d'euros, et les prêts immobiliers ont augmenté de plus de 35 %. Par ailleurs, à cause de la récession, les ménages ont été autorisés par les banques à contracter des crédits qui leur permettraient de procéder à des achats différés notamment pour l’acquisition de véhicules (automobiles et motos). L’arrivée sur le marché des nouveaux acteurs comme les plateformes de crédit sur Internet, bien que ces dernières soient encore quelque peu timides en Italie, devrait être favorisée par les avantages fiscaux dont elles pourraient bénéficier et qui sont encore en étude. Néanmoins, les taux bas issus de la concurrence entre les prêteurs classiques et ces plateformes ne pourront que booster le marché des crédits.