Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), le nombre de maisons vendues a progressé de 5,2 % entre janvier et février 2017, et s’établit à son plus haut niveau depuis avril de l’année dernière. Sur un an, le prix moyen des logements a augmenté de 3,5 % à travers le pays. Toutefois, ce sont les fonds communs de placement qui ont permis la hausse de la valeur nette des avoirs des Canadiens. Hausse de 1 % de la valeur des ménages au quatrième trimestre 2016 En février, une maison se vendait en moyenne à 519 521 $, ce qui représente 3,5 % de plus qu’en 2016, puisque le prix moyen national n’était alors que de 369 728 $ si l’on exclut le Grand Toronto et Vancouver. Important Globalement, au cours des 3 derniers mois de 2016, d’après Statistique Canada, la valeur nette des ménages a connu une hausse de 1 %. La valeur nette par habitant s’établit actuellement à 281 300 $. Toutefois, il serait erroné d’attribuer cette évolution à celle des prix des logements. En effet, cette croissance résulte principalement de l’appréciation de 1,2 % des actifs financiers. Les capitaux propres et les parts de fonds de placement se sont fortement appréciés grâce au dynamisme des marchés de titres, sur le plan national et international. Pour les actifs non financiers aussi, la tendance est à la hausse (+0,9 %), notamment grâce aux actifs de biens immobiliers, qui ont gagné 1,5 % au troisième trimestre. Explosion des crédits à la consommation et des prêts non hypothécaires L’augmentation du prix des logements est en revanche le principal facteur de la croissance des prêts hypothécaires à 18,9 milliards au dernier trimestre (+1,2 milliard de dollars d’un trimestre à l’autre). Pourtant, ces chiffres sont insignifiants au regard de l’explosion du crédit à la consommation et des prêts non hypothécaires, ces derniers ayant grimpé à 9,5 millions de dollars, en hausse de 8,5 milliards de dollars sur un trimestre. Au total, les emprunts octroyés au quatrième trimestre atteignent 28,4 milliards de dollars, contre 18,7 milliards au trimestre précédent. Les prêts hypothécaires n’ayant que modérément crû, la part des engagements hypothécaires par rapport à la dette totale du marché du crédit reste stable à 65,5 %. Quant au ratio du service de la dette des ménages, il passe de 14,1 % à 14 % entre le troisième et le quatrième trimestre. Par ailleurs, grâce à la faiblesse des taux, les parts respectives du capital et des intérêts dans les remboursements hypothécaires des ménages étaient quasiment égales au quatrième trimestre. Une remontée des taux d’intérêt pourrait cependant modifier la situation.