Cancer du sein : une nouvelle technologie pour détecter les rechutes avec une prise de sang

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 26 juin 2025 .
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Publié le jeudi 26 juin 2025 07:09 par la Rédaction Meilleurtaux

Grâce à une nouvelle technologie appelée biopsie liquide, il sera désormais plus facile de détecter le risque d’une rechute pour les cancers du sein hormono-dépendants, qui correspondent aux cas les plus courants. Ce type de test non invasif contribuera à améliorer le taux de survie des patientes.

Un traitement dénommé camizestrant pour détecter des mutations spécifiques

Dans les cas de cancers du sein au stade avancé, le traitement combine deux protocoles, à savoir un traitement hormonal pour atténuer la quantité d’œstrogène et un autre qui vise à limiter la prolifération des cellules tumorales. Pourtant, dans près de 40 % des cas, les patientes subissent une mutation génétique qui les rend insensibles aux hormones. Cela se traduit alors par un risque accru de rechute.

La biopsie liquide dénommée camizestrant et développée par le laboratoire AstraZeneca a pour objectif de détecter de manière précoce ces mutations afin de permettre d’adapter la médication. Elle a été présentée à la session plénière du dernier congrès de l’American Society of Clinical Oncology. En cas d’autorisation de mise sur le marché européen, les avantages pour les patientes, mais aussi pour l’Assurance maladie et les organismes de mutuelle santé, seront considérables.

Un taux de survie sans progression en hausse grâce au camizestrant

ImportantL’efficacité du camizestrant a été vérifiée sur la base du taux de survie sans progression de la tumeur. Ainsi, le protocole impliquant cette biopsie liquide a affiché 16 mois sans évolution de la tumeur, contre 9 mois pour un traitement qui a utilisé un inhibiteur de l’aromatase sur une même période de suivi. Les calculs ont démontré que le risque a baissé de 56 % grâce au nouveau traitement développé par AstraZeneca.

La détection précoce de l’ADN tumoral circulant permet d’allonger de manière substantielle la durée de vie des patientes en stade avancé ou métastasé. Le recul de la rechute permet aussi de gagner en qualité de vie.

Les données recueillies sont néanmoins à confirmer. Les prochains tests serviront à déterminer une démarche thérapeutique efficace en plus de corroborer les résultats obtenus lors du test effectué sur 3 000 personnes.