La revue médicale JAMA (Journal of the American Medical Association) a récemment publié une étude qui démontre les effets bénéfiques d’une nouvelle génération de médicaments contre le diabète pour minimiser les risques de cancer. Une diminution de risque constaté pour 10 cancers qui menacent les diabétiques Voilà une nouvelle qui réjouit à la fois les patients, l’Assurance Maladie et les organismes de mutuelle santé. ImportantLa prise d’un médicament appartenant à la classe de l’Ozempic permet en effet de réduire considérablement le risque de développer 10 des 13 cancers qui menacent les personnes atteintes d’un diabète de type 2. La liste inclut le cancer colorectal, du rein, du pancréas ou encore du foie. Ces cancers sont associés à l’obésité, eux-mêmes liés au développement du diabète. L’étude a été menée aux États-Unis sur la période allant de 2008 à 2018. L’Ozempic lui-même n’a été analysé qu’à partir de 2017, date d’autorisation de sa mise sur le marché. Préalablement, l’analyse s’est focalisée sur des médicaments de la même classe thérapeutique qui utilisent du liraglutide, du semaglutide ou encore du lixisenatide. Les mêmes analyses portant sur les patients qui ont pris de l’insuline n’a pas abouti aux mêmes résultats. Les analogues du GLP-1 aident l’organisme à se stabiliser Le GLP-1 est une hormone intestinale qui favorise la stabilisation de la glycémie, mais qui agit également sur le rééquilibrage de l’organisme en permettant aux personnes obèses de perdre du poids. Sa sécrétion augmente la production d’insuline en fonction du niveau de glycémie. Les molécules analogues (liraglutide, semaglutide lixisenatide) sont donc injectées aux patients pour déclencher cet effet. Ces principes actifs, en limitant la vidange gastrique, minimisent également la sensation de faim et la prise de nourriture. À l’arrêt du traitement, les chercheurs ont constaté que la courbe de la glycémie retrouve son état initial. Il s’agit donc d’une cure sur le long terme, voire à vie. De nombreuses autres recherches sont actuellement menées dans les quatre coins du monde pour confirmer les résultats déjà constatés. Du côté des laboratoires pharmaceutiques, la promesse des analogues au GLP-1 a attiré des milliards d’euros d’investissement. Novo Nordisk a ainsi investi 2 milliards d’euros en France et 5 autres milliards dans son pays d’appartenance, le Danemark. À retenir Les médicaments intégrant les molécules analogues au GLP-1 affichent des résultats positifs sur la réduction du cancer. Cette hormone intestinale aide l’organisme à se stabiliser et à moins manger.