Tedopi : un vaccin révolutionnaire contre le cancer du poumon avancé

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 29 septembre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le dimanche 1 octobre 2023 17:48 par la Rédaction Meilleurtaux

Une lueur d’espoir émane du champ de bataille contre le cancer du poumon avancé grâce à Tedopi, le vaccin novateur conçu par la start-up nantaise OSE Immunotherapeutics. Après le succès de son essai clinique de phase III, ce traitement exceptionnel présente une réduction de -41 % du risque de décès chez les patients.

Un traitement sélectif aux composants essentiels

Tedopi représente une percée majeure dans le combat contre le cancer du poumon avancé. Les résultats impressionnants de l’essai clinique de phase III mené par OSE Immunotherapeutics attestent d’une réduction de -41 % du risque de décès par rapport à la chimiothérapie.

ImportantAutrement dit, 44 % des patients traités avec Tedopi survivent après un an, contre seulement 27 % pour ceux recevant une chimiothérapie. Ces chiffres témoignent d’une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie redoutable.

Loin d’être un « remède miracle », Tedopi est spécifiquement destiné aux cas de cancer pulmonaire métastatique avancé et doit être administré après une série de traitements, incluant la chimiothérapie et l’immunothérapie.

De plus, il est efficace exclusivement chez les patients dotés d’un système immunitaire de type HLA A2 positif, une caractéristique partagée par environ 45 % de la population mondiale.

Près de 100 000 personnes chaque année à travers le monde pourraient ainsi bénéficier de cette avancée thérapeutique.

Le vaccin regroupe neuf fragments de protéines, ciblant cinq protéines couramment exprimées par les cellules tumorales, garantissant une couverture quasi exhaustive des cancers pulmonaires.

Des perspectives prometteuses en oncologie

L’impact de Tedopi s’étend bien au-delà de la lutte contre le cancer du poumon avancé : il ouvre la voie à de nouveaux vaccins thérapeutiques, y compris ceux basés sur l’ARN, pour traiter divers types de cancer et de profils de patients.

De plus, il suscite l’espoir d’une diminution significative des effets secondaires souvent débilitants associés à la chimiothérapie, les patients vaccinés ayant montré une réponse améliorée aux traitements ultérieurs en raison d’une réduction de ces effets indésirables.

Bien que l’autorisation de mise sur le marché soit prévue pour 2027, des protocoles d’accès compassionnels sont envisagés pour les patients éligibles en attendant.

Même si l’assurance maladie prend en charge la majeure partie des frais liés au traitement du cancer, il subsiste des coûts de santé supplémentaires qui incombent à l’assuré. Dans cette optique, opter pour une mutuelle santé adaptée s’avère opportun pour bénéficier d’un remboursement adéquat.