Dans l’Hexagone, l’assurtech est un marché encore jeune, en pleine évolution et qui attire davantage d’acteurs dans ce domaine qui espèrent s’y faire une place. Qover est l’un d’eux et compte séduire les Français avec ses offres d’assurance en marque blanche. Suite à une levée de fonds fructueuse, cette startup bruxelloise dispose en effet des atouts nécessaires pour y parvenir. L’assurance en marque blanche vient renforcer l’écosystème de l’assurtech français. En partenariat avec différents spécialistes de la réassurance, Qover espère en effet faire profiter de cette expertise aux habitants de l’Hexagone comme à ceux des pays européens où l’enseigne est présente. Ainsi, grâce à une levée de fonds lui permettant d’obtenir les capitaux nécessaires à son expansion, cette entreprise forte de quelque 50 000 assurés prévoit d’enrichir son portefeuille client pour atteindre la barre des 200 000 d’ici 2020. Dans ce sens, la société vise principalement la France où elle compte d’ores et déjà 10 000 abonnés depuis sa création il y a trois ans. La France, l’heureuse élue Actuellement Qover compte quelque 10 000 abonnés dans l’Hexagone. Et dans le cadre de son projet ambitieux d’expansion, cette startup a choisi de concentrer ses efforts sur la France et un autre pays si l’on croit Jean-Charles Velge, son cofondateur qui a fait valoir que : Les fonds levés vont nous permettre de financer notre expansion géographique, et de nous renforcer notamment en France et au Royaume-Uni. Jean-Charles Velge Ainsi, d’ici 2020, l’assurtech vise à mettre à la disposition de 200 000 personnes ses offres de couvertures en marque blanche si actuellement elle affiche 50 000 assurés à son compteur à travers l’Europe. Après tout, cette jeune pousse s’appuie sur sa collaboration avec différentes entreprises qui font profiter de ses services à leurs collaborateurs via une plateforme technologique dédiée comme pour le cas de Deliveroo en Europe ou d’Immoweb. Dans ce sens, elle propose différents types de services comme l’assurance habitation en ligne, la responsabilité civile, la protection des revenus ou les couvertures liées à d’éventuels accidents. Et la liste est longue, mais pour y parvenir, l’enseigne se noue de partenariat avec des compagnies de réassurance telles que La Parisienne, Lloyd's of London ou Munich Re. À Jean-Charles Velge d’ajouter : Nous sommes capables de créer un produit d’assurance en l’espace de 4 à 6 semaines. Jean-Charles Velge Sous la bonne grâce des investisseurs 107 millions d’euros, c’est le total des fonds levés par les quelque 120 assurtech présentes en France rien que pour les cinq premiers mois de 2019. Soit, à 37 millions de plus que la performance enregistrée sur l’ensemble de l’année dernière. Tout cela pour dire que ce type d’activité suscite l’engouement des investisseurs et éprouve une certaine facilité à trouver un financement par rapport aux autres fintech de l’écosystème. Qover figure parmi les entreprises à profiter de cet avantage puisque tout récemment, un tour de table fructueux lui a permis de collecter 8 millions d’euros. Le fonds nécessaire pour lui permettre de mener à terme ses projets de développement. En effet, différents acteurs lui ont prêté main-forte pour lui permettre de collecter cette somme. Entre autres : Le français Alven ; L’Assurtech française Alan. Le fonds de capital-risque spécialisé dans les startups de la finance Anthemis. Et il faut dire que ce n’est pas la première fois que Qover réalise une telle prouesse puisqu’en 2016, l’année de sa création, l’enseigne a d’ores et déjà levé 7 millions d’euros pour lui permettre d’effectuer le lancement de ses activités.