Selon le CISR, l’usage du téléphone portable augmenterait le risque d’accident routier. De nouvelles mesures ont alors été publiées afin d’y remédier. D’autres règles liées à la conduite en état d’ébriété ont également été annoncées, notamment le fait de détenir un éthylotest chimique dans sa voiture, qui n’est plus obligatoire. C’est désormais officiel, les mesures prises lors du Comité interministériel de la Sécurité Routière datant du 9 janvier 2018 sont en vigueur depuis le 22 mai dernier. Le gouvernement l’a publié au Journal Officiel, téléphoner au volant ou manipuler son Smartphone en pleine conduite sera puni plus sévèrement. Les assurances auto ont déjà eu vent de cette nouvelle règle qui sera prise en compte lors de l’appréciation de leurs sociétaires. En outre, un conducteur n’est plus obligé d’avoir un éthylotest chimique dans sa voiture. Ce dispositif étant jugé inefficace, car il possède une durée de validité. Par contre, les vendeurs de boissons alcoolisées sont priés d’en mettre un à disposition des consommateurs, dans le cas échéant, une amende pourra être infligée. Le téléphone portable augmente les risques d’accident Selon une étude du Comité interministériel de la Sécurité Routière (CISR), avoir une conversation téléphonique lorsque l’on est au volant d’une voiture multiplierait par trois le risque d’avoir un accident. Alors qu’envoyer ou lire un texto multiplierait par 23 cette même probabilité. L’institution a d’ailleurs déclaré que l’usage du Smartphone au volant était en cause dans un tiers des incidents de la route. Des statistiques alarmantes qui ont poussé ce comité à adopter de nouvelles mesures afin de décourager ce comportement nocif. Aussi, un conducteur commettant une infraction au Code de la route, pourrait-il se voir retirer son permis de conduire. Une suspension qui pourrait également être prolongée par le préfet pour une durée maximale de 6 mois selon la gravité de l’infraction. Les éthylotests sont aussi concernés Important L’alcool est l’une des principales causes d’accident de la route. Rien d’étonnant alors à ce que le CISR a tenu à réviser les dispositifs mis en place dans ce domaine. Détenir un éthylotest chimique était obligatoire pour tout conducteur, depuis 2012. Quoique ce dispositif puisse s’avérer être défaillant étant donné sa durée de validité. Cette mesure a donc été abandonnée et remplacée par une autre. Dorénavant, les vendeurs de boissons alcoolisées devront mettre à disposition des clients ou proposer à la vente un éthylotest à ceux qui le souhaitent. De cette manière, ils pourront faire une auto-évaluation de leur taux d’alcoolémie. Les établissements qui ne seront pas à jour sur cette nouvelle mesure pourront se voir infliger une amende allant jusqu’à 135 euros. Exceptionnellement pourtant, il reste obligatoire pour les récidivistes de la conduite en état d’ébriété d’équiper leurs véhicules d’un éthylotest antidémarrage, et ce, pour une durée de 6 mois. Un délai qui passe désormais à une année entière. Rappelons que ce système bloque le démarrage de la voiture dans l’éventualité où le conducteur a un taux d’alcoolémie trop élevé. Ce dispositif a été salué par le grand public, et déjà 5 000 personnes ont été obligées d’en équiper leur véhicule au cours de l’année 2019. Ces nouvelles mesures peuvent être vues comme sévères, mais le CISR a réitéré son envie de lutter contre l’alcool au volant qui a fait plusieurs morts au cours de ces dernières années.