Le coronavirus s’est également acharné sur le marché automobile britannique. C’est du moins, ce qu’a récemment fait valoir le directeur général de l'Association des constructeurs et des vendeurs automobiles (SMMT) à travers la publication des résultats de ses enquêtes sur le sujet pour le Royaume-Uni qui a enregistré une chute considérable des ventes. Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays où la présence du coronavirus est détectée, le ralentissement économique est au rendez-vous en affaiblissant sur son passage la majorité des secteurs d’activité y compris l’industrie automobile. Dans ce domaine, l’on pourrait dire que le coronavirus n’a pas épargné le marché britannique si l’on croit les données récemment publiées par l'Association des constructeurs et des vendeurs automobiles mettant en exergue la chute brutale des ventes. Et comme si cela ne suffisait pas, cet organisme a aussi tenu à préciser que les constructeurs opérants sur le territoire devraient aussi s’attendre à une baisse sévère de leur production maintenant qu’ils sont contraints de fermer l’essentiel de leurs usines à cause de cette épidémie. La chute des ventes est au rendez-vous Au Royaume-Uni, la chute des ventes est au rendez-vous depuis que le coronavirus a mis son pied sur le territoire. Dans cette optique, tout indique que le marché de l’automobile est le plus à souffrir avec quelque 255 000 unités de moins à son actif au mois de mars dernier pour afficher un recul considérable de 44,4% par rapport en 2019 sur la même période. À travers les services d’un comparateur assurance auto, l’on pourrait découvrir que ce recul a également impacté le secteur assurantiel qui voit en parallèle le nombre des nouvelles souscriptions diminuer d’une manière aussi drastique. Mais pour en revenir au vif du sujet, il faut préciser que cette dégringolade a aussi contribué à la sous-performance du système au premier trimestre de cette année avec un amoindrissement de 31% à 483 557 unités. Une situation qui aurait tendance à se perpétuer pour toute la saison si l’on croit les prévisions de la SMMT qui table désormais sur une décadence de 25% à 1,73 million de véhicules. Le confinement y joue un rôle majeur Comme les évènements marquants ces dernières décennies, la crise du coronavirus n’a pas manqué d’impacter le marché automobile britannique en se manifestant à travers la chute des ventes. Ce fut d’ailleurs le cas pour la saison 2009 lors de la crise financière ou encore en mars 1990, le mois d’entrée en vigueur de nouvelles réglementations concernant les immatriculations. Mais d’après la SMMT, les reculs enregistrés à ces époques n’étaient pas aussi importants que ceux enregistrés en cette période d’épidémie du Covid-19 qui a atteint le niveau le plus élevé en notant que le confinement y joue un rôle majeur. Ce, en faisant valoir que l’entrée en scène de cette mesure destinée à limiter la propagation du virus a entrainé la fermeture des concessionnaires d’autant que les acheteurs sont aussi contraints de rester chez eux. En parlant de ce dispositif, la SMMT s’accorde à dire que ce dernier a quand même joué en faveur du marché britannique pour la simple raison que le pays est l’un des derniers à l’avoir mis en vigueur. Tout cela, en tenant compte du fait que parmi les nations à s’y être lancées plus tôt, la décadence est d’autant plus accentuée. Dans ce sens, l’Association a d’ailleurs pris en référence la France, l’Italie et l’Espagne qui affichent les pires résultats avec respectivement 72%, 89% et 69%.