Deux hommes d’affaires peu scrupuleux ont admis envoyer quotidiennement 2 millions de SMS indésirables promettant des indemnisations sur les PPI et les éventuels dommages corporels consécutifs à un accident de la route. Sur 200 000 messages envoyés, ils affirment recevoir 300 réponses. Aujourd’hui, ils disent ne pas plus avoir agi en personne depuis 2012, et se défendent en affirmant que leur démarche était à l’époque légale. 2 millions de SMS quotidiens pour obtenir les informations personnelles des consommateurs Les deux entrepreneurs indélicats sont ciblés par une enquête que la BBC Inside Out concernant les SMS spams. Filmé à son insu près avoir refusé plusieurs demandes d’entrevues par la BBC, M. Horner-Glister a déclaré avoir réussi à obtenir 300 retours pour 200 000 messages expédiés pendant des années, faisant de lui et son comparse les meilleurs au Royaume-Uni. Une fois les informations personnelles sur les répondants obtenues, les deux filous les ont revendues aux sociétés de gestion de plainte, qui prélevaient des honoraires très importants pour poursuivre la procédure au nom des victimes du scandale des PPI (contrats d’assurance de prêt vendus abusivement au Royaume-Uni). Une enquête de la BBC révèle ainsi qu’ils auraient ainsi contacté plusieurs entreprises avec les numéros de téléphone mobile de leurs victimes. Une activité illégale depuis 2003 Au cours de la même conversation, Barry Sanders a prétendu que ni lui ni son associé n’a envoyé personnellement de tels messages depuis 2012, mais a reconnu avoir été dans le tort en harcelant ainsi les consommateurs. Or, la BBC a découvert que des sociétés leur appartenant continuent à vendre grâce à des leads générés par ces SMS intrusifs. ImportantLe ciblage de personnes qui n’ont pas donné leur consentement pour recevoir des SMS marketing est illégal depuis 2003. La surveillance du système incombe au commissaire à l’information, qui a infligé un certain nombre d’amendes à six chiffres aux entreprises épinglées. Malheureusement, peu ont été effectivement appliquées, les sociétés incriminées ayant déjà mis la clé sous la porte, permettant à leurs dirigeants d’échapper aux sanctions.