Malgré l’imminence des élections, les candidats à la propriété immobilière sont toujours aussi nombreux. Le réseau d’agences immobilières Guy Hoquet dévoile ses statistiques pour les 3 premiers mois de 2017. Les chiffres font état d’une croissance de 15,4 %. Boom de 15,4 % des ventes au 1er trimestre Entre début janvier et fin mars 2016, les transactions réalisées dans les 450 agences du réseau avaient connu une augmentation de 11,5 %. Au cours de la même période cette année, elles ont encore amélioré cette performance, puisque les ventes ont progressé de 15,4 %. Le surcroît d’activité a été particulièrement marqué dans la capitale avec une hausse de 17 %, même si les autres régions ne sont pas si éloignées avec +15,5 %. Ce phénomène s’explique essentiellement par la faiblesse exceptionnelle des taux d’intérêt, qui a incité de nombreux ménages à se lancer par crainte d’une détérioration des conditions de crédit. Il est également important de noter que le délai de transaction a diminué à 89 jours (contre 95 un an plus tôt). En parallèle, l’assurance de prêt, autre poste lourd dans le coût d’un prêt, coûte moins cher grâce au principe de la délégation. De plus, les récentes évolutions réglementaires permettent la résiliation gratuite et le remplacement du contrat en cours pour maximiser ses économies. Demande soutenue pour une offre réduite Les prix au mètre carré ont grimpé de 2,1 % en moyenne au 1er trimestre, pour s’établir à 2700 €. Des disparités importantes sont cependant observées. L’augmentation a été plus marquée à Paris (+5,2 %, à 8277 €) alors que l’appréciation dans le reste de l’Île-de-France n’a été que de 1,7 %. En province, le prix moyen est de 1922 € par mètre carré après une hausse de 2,3 %. Malgré cette remontée de deux éléments déterminants de la demande, celle-ci reste dynamique, le nombre de potentiels acquéreurs ayant crû de 20 %. À l’inverse, le volume de biens mis sur le marché a diminué de 15 %. Et ce déséquilibre devrait empirer… Quant aux échéances électorales, elles ne semblent pas tempérer l’enthousiasme des Français, qui d’habitude, jouent l’attentisme dans de telles circonstances. Le directeur général du réseau y voit le signe d’une certaine confiance des acheteurs en matière de fiscalité immobilière.