Une étude menée par la FNAIM révèle que le prix immobilier au mètre carré devrait chuter l’année prochaine dans certaines grandes villes. À la fin de l’année 2014, l’offre reste toujours supérieure à la demande. Les acheteurs se font rares alors que les prix chutent La FNAIM a enregistré une contraction des prix de la pierre au cours des six premiers mois de 2014. Les statistiques mensuelles et annuelles viennent confirmer cette tendance. Pourtant, et alors que les taux de crédit immobilier enchaînent les records à la baisse, les acheteurs restent prudents et négocient. D’après une étude menée par l’observatoire Crédit logement-CSA, les taux des crédits immobiliers sont toujours maintenus à des niveaux extrêmement bas. En novembre 2014, les emprunteurs ont pu décrocher un taux moyen de 2,38 %. Alors que les conditions semblent extrêmement avantageuses, l’attentisme des acheteurs subsiste, même dans les villes de plus de 100 000 habitants. Dans certaines villes, les acheteurs ont déserté l’immobilier. C’est ainsi que, dans quelques villes, les vendeurs rencontrent le moins d’acheteurs, voire aucun. Cependant, le nombre d’acheteurs doit être au moins le double de celui des vendeurs. C’est la condition nécessaire pour que les prix restent stables. Selon les professionnels, ils devraient fléchir de 7 % d’ici à juin 2015 dans certaines grandes villes. Nantes, dans le sillage de la baisse générale des prix pour 2015 Si l’on en croit les prévisions de la FNAIM, la Métropole atlantique devrait être confrontée à une baisse du prix moyen du mètre carré en 2005. Le repli serait de 3 % à 5 %. Pour cause : l’indice est égal à 1, c’est-à-dire qu’il y a un acheteur pour un vendeur. Or, il faut au moins deux acheteurs pour un vendeur afin que celui-ci soit en position de force et puisse maintenir son offre. Le prix d’un appartement devrait donc passer de 2 544 euros le mètre carré à 2 450 euros au premier semestre 2015. Pour les maisons, il devrait passer de 2 710 euros à 2 600 euros le mètre carré.