Une éclaircie. Après une année 2014 assez terne, l’immobilier commence à retrouver des couleurs en ce début 2015, marqué par une hausse de la demande et une baisse des prix sur l’ensemble du territoire national. De quoi inciter les candidats à l’accession à franchir le pas. Les demandes évoluent dans le bon sens, les prix baissent Est-il trop tôt pour parler de reprise ? Certes, les demandes ont fortement progressé au cours du premier trimestre 2015. Sur l’ensemble du territoire, elles ont grimpé de 6 %. La hausse est même plus marquée en Ile-de-France (+11 %) ainsi que dans les régions (+7 %). Mais il ne faut pas oublier que les activités immobilières sont historiquement plus dynamiques au cours de cette période de l’année. En effet, les familles s'attendent à concrétiser leur projet en été, avant la rentrée scolaire. Quoi qu’il en soit, les signes d’un redressement du marché, comme le retour des acheteurs ou le recul des prix, commencent à être perceptibles. Au niveau national, la pierre s’effrite de plus en plus. Si le repli est plus sensible en régions (-1,2 %), il reste assez timide dans la capitale (-0,9 %). Le prix moyen au mètre carré franchit ainsi la barre des 8000 euros à Paris pour s’établir à 7987 euros. En Ile-de-France, le prix des appartements recule, alors que celui des maisons se stabilise. Malgré la baisse généralisée, les biens de prestige font de la résistance, en raison de leur qualité et de leur rareté, mais aussi parce qu’ils sont toujours très recherchés. Par contre, les biens de « mauvaise qualité » subissent une importante décote à l’achat, et leurs délais de vente se sont allongés. Rebond des transactions au premier trimestre La période T1 de l’année 2015, qui a de quoi rassurer les professionnels du secteur, se termine par un léger sursaut des transactions. Celles-ci ont progressé de 1,2 % dans les régions, mais la tendance est plus à la stabilité à Paris (+0,1 %) et en Ile-de-France (+0,2 %). Conjuguée à la chute historique du taux immobilier, celle des prix permet désormais à certaines catégories d'acquéreurs, jusqu’ici exclues de l'accession, de revenir sur le marché, comme c’est le cas des primo-accédants. Avec les secundo-accédants, ces derniers constituent toujours la grande majorité des acheteurs.