Le rachat de crédit est devenu une opération courante pour les ménages endettés, afin d’alléger leurs mensualités. Pour autant, ce n’est pas une décision à prendre à la légère, et qui nécessite une bonne préparation. Bien préparer son rachat de crédit Le rachat de crédit consiste à regrouper des emprunts de différentes natures en cours de remboursement en un nouveau prêt unique. La durée est allongée, permettant de faire baisser notablement le montant de chaque échéance. Avant de se présenter devant son banquier pour demander un tel montage, il est essentiel de le préparer. Des outils gratuits en ligne permettent d’effectuer une demande de rachat de crédit pour évaluer l’impact sur son budget mensuel par rapport au coût additionnel qui résulte de l’allongement de la durée du nouveau crédit. Par ailleurs, une restructuration de dette induit divers coûts, comme les indemnités de remboursement anticipé à régler aux anciens créanciers, le transfert de garantie et l’assurance emprunteur, les frais de dossier… Une fois les calculs réalisés, il faut rassembler les documents justificatifs nécessaires : pièces d’identité, relevé bancaire, contrats et tableaux d’amortissement des crédits à regrouper. L’accompagnement d’un courtier de banque est souhaitable, pour aider à monter un dossier solide et négocier les conditions les plus avantageuses possible. Demander un rachat de crédit en étant dans une « situation difficile » Même en étant malade ou au chômage, il est possible de procéder à un rachat de crédit, mais en prenant certaines précautions. De même, une personne qui accumule les dettes doit avant tout vérifier sa solvabilité. Quant à celles qui n’ont pas de garantie à proposer, elles doivent s’engager avec un co-emprunteur ou disposer d’une caution, sous peine de voir sa demande rejetée immédiatement. Les propriétaires d’un logement, par exemple, même s’ils sont fichés au FICP ou interdit bancaire, ont la solution du réméré si leur taux d’endettement ne dépasse pas 50 %. La banque offrant le rachat de crédit achète la maison du débiteur à un prix généralement inférieur à 80 % de sa valeur vénale du moment. Il loue ensuite le logement à l’emprunteur, qui a la préemption pour l’achat au moment de la mise en vente au terme du délai convenu. Pour bénéficier du réméré immobilier, le débiteur doit justifier d’un revenu stable et régulier, être propriétaire de sa résidence principale, et avoir une situation personnelle normale.