Pour les employés du secteur privé, la hausse du salaire mensuel de base au 2e trimestre 2016, moins rapide que celle des prix à la consommation, a entraîné une baisse du pouvoir d’achat. Progression de 0,3 % du salaire mensuel de base dans le privé Entre début avril et fin juin, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) pour les salariés du secteur privé dans l’Hexagone a crû de 0,3 %. Pour rappel, le SMB correspond à la rémunération brute, c’est-à-dire qu’il n’intègre ni les éventuelles primes ou heures supplémentaires ni les prestations sociales versées au travailleur. Par ailleurs, il n’a pas encore été déduit des cotisations sociales. Si l’on s’intéresse aux entreprises dont l’effectif dépasse 10 personnes, à l’exclusion du secteur de l’agriculture et les établissements publics, la progression du SMB sur un an est de 1,2 %. Quant à l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE), son évolution au cours sur les 3 mois est similaire à celle du SMB ; en revanche, sa hausse annuelle n’a été que de 1,1 %. Autre donnée intéressante, la moyenne de la durée de travail hebdomadaire collective pour les salariés à temps plein s’est maintenue à 35,6 heures à fin juin. Regroupement de crédits pour compenser la baise de pouvoir d’achat Toutefois, ces chiffres sont à rapporter à l’inflation. Hors tabac, les prix pour le trimestre étudié ont augmenté de 0,6 % ; d’une année à l’autre, la remontée est de +0,2 %. L’écart entre les rythmes de croissance du salaire de base et de l’inflation a donc rogné le pouvoir d’achat des ménages. Ces statistiques sont extraites du rapport provisoire récemment publié par le ministère du Travail, les données définitives pour le second trimestre étant attendues pour le 16 septembre. Pour les Français qui ont vu leurs revenus mensuels baisser, et qui accumulent les prêts, le rachat de crédit est une solution pour rééquilibrer le budget familial. Cette opération, de plus en plus répandue en France, permet d’alléger le poids de chaque mensualité grâce à une durée de remboursement allongée et aux taux d’intérêt très attractifs actuels.