Gestion de la fuite de données de santé : les autorités sur le qui-vive

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 16 février 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 16 février 2024 17:30 par la Rédaction Meilleurtaux

Une cyberattaque d’une ampleur inédite a compromis les données de santé de près de la moitié de la population française, gérées par deux prestataires de services de tiers payant, Viamedis et Almerys. Si les informations médicales semblent épargnées, la vigilance est de mise face aux risques de fraudes et d’hameçonnage.

Un piratage aux lourdes conséquences

Un vol massif de données de santé a ciblé récemment plus de 33 millions d’individus, soit près d’un Français sur deux . Cette cyberattaque, l’une des plus importantes jamais recensées dans le pays, ravive les préoccupations relatives à la sécurité et à la protection des données personnelles.

État civil, numéro de sécurité sociale, informations sur la mutuelle… les données piratées constituent une mine d’or pour les cybercriminels. Usurpation d’identité, fraudes à la carte bancaire, hameçonnage ciblé : les dangers potentiels liés à cette fuite de données sont multiples et incitent à la plus grande vigilance.

Face à l’urgence de la situation, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a exigé des mutuelles utilisant les services de Viamedis et Almerys d’informer individuellement et rapidement les assurés concernés.

Mesures de protection et recommandations

À l’ère du tout numérique, la préservation des données personnelles et de santé est devenue un défi majeur, avec des conséquences potentiellement graves à la fois pour les individus et pour le système d’assurance santé dans son ensemble.

ImportantLes données ainsi dérobées peuvent être exploitées par des cybercriminels pour usurper l’identité des victimes, commettre des fraudes financières ou lancer des campagnes de phishing ciblées, une tactique qui exploite la confiance des destinataires pour obtenir des informations sensibles.

Typiquement, ces attaques prennent la forme d’e-mails ou de SMS personnalisés, incitant à cliquer sur des liens malveillants ou à télécharger des logiciels infectés.

Comment se protéger ? La CNIL recommande de surveiller attentivement les relevés bancaires et les comptes de sécurité sociale, de se méfier des e-mails et SMS provenant de sources inconnues, et de ne jamais communiquer les informations confidentielles .

Il est également important de modifier les mots de passe régulièrement et de porter plainte en cas de suspicion de fraude.

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La rédaction Meilleurtaux