L’augmentation des prix des consultations médicales est effective depuis le 22 décembre

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 30 décembre 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mardi 31 décembre 2024 07:05 par la Rédaction Meilleurtaux

Les dispositions de la convention médicale 2024-2029 conclue entre l’Assurance maladie et les syndicats des médecins libéraux sont entrées en application le dimanche 22 décembre 2024. Les tarifs des consultations chez le généraliste et certains spécialistes ont ainsi été revus à la hausse. Cette revalorisation ne devrait toutefois pas impacter le remboursement de ces coûts médicaux par les organismes concernés.

Hausse du coût de la visite médicale

Important D’après l’accord signé entre les deux parties, les Français devront désormais débourser 3,5 € de plus pour une consultation chez un généraliste. Le tarif de ce professionnel passe en effet à 30 €, contre 26,5 auparavant.

Quant aux visites chez un spécialiste, elles connaîtront également une révision à la hausse. Elles coûteront 60 € (+3,5 €) si le patient est redirigé par un généraliste. Et si le malade s’adresse directement à ce type de praticien, d’autres tarifs s’appliqueront.

Ainsi, les factures des gériatres et des neurologues seront majorées de 6,5 € et passeront respectivement à 42 et 57 €. Après cette première revalorisation, certains domaines connaîtront une nouvelle augmentation en juillet 2025, notamment la psychiatrie (55 € puis 57 €) et la gynécologie (37 € puis 40 €).

Les visites chez le pédiatre sont également concernées par la hausse. En fonction de l’âge de l’enfant, les tarifs seront de 39 €, 35 € et 31 € pour les patients de moins de 24 mois, de 2 à 6 ans, et de 6 ans et plus. Les trois examens obligatoires pour l’obtention d’un certificat coûteront 54 € et la consultation chez le pédopsychiatre sera facturée à 67 € (puis à 75 € en juillet).

Quid des remboursements ?

Important La hausse des prix des consultations ne devrait pas trop affecter les patients ni l’accès aux soins de la plupart des Français. La CNAM et les mutuelles continueront de rembourser leurs assurés suivant les taux en vigueur.

Quoi qu’il en soit, les personnes qui n’ont pas souscrit de contrat auprès d’un organisme de complémentaire santé devront assumer un reste à charge qui augmentera automatiquement. Ils sont environ 4 millions dans ce cas.

À noter que des discussions sont en cours pour une révision à la baisse du taux de remboursement de l’Assurance maladie en 2025, ce qui entrainerait inévitablement une hausse du ticket modérateur et probablement celle des tarifs des mutuelles.