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Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 juillet 2023 . Temps de lecture : 5 min
Le détecteur de fumée, aussi appelé détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF), est un dispositif pour alerter en cas d’incendie. Cet appareil indispensable est obligatoire dans tous les logements. Son signal sonore puissant informe rapidement les occupants d’un incendie éventuel, même lorsqu’ils sont endormis. Le détecteur permet ainsi de sauver des vies chaque année.
La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 a rendu obligatoire l’installation de détecteurs autonomes de fumée dans tous les logements. Qu’il s’agisse de maisons, appartements, studios ou encore lofts, tous devaient être équipés, au plus tard, le 8 mars 2015.
Auparavant, c’était à l’occupant des lieux d’installer le DAAF, peu importe son statut (locataire, propriétaire ou autre). Depuis la loi ALUR (24 mars 2014), l’installation revient au propriétaire, y compris dans le cas d’une location. Celui-ci doit désormais s’assurer que le logement loué est équipé d’un DAAF fonctionnel au moment de l’arrivée d’un nouveau locataire. Pour les contrats de location signés avant le 9 mars 2015, c’est au locataire d’installer le DAAF. C’est cependant au propriétaire de lui fournir un dispositif, ou de le lui rembourser en cas d’achat.
Cependant, c’est au locataire de veiller ensuite à l’entretien du dispositif pendant la durée du bail. Cela implique de :
Cependant, c’est au propriétaire des lieux d’acheter et d’entretenir le détecteur de fumée si l’habitation est, par exemple :
Vous trouverez, sur le marché, un vaste choix de détecteurs de fumée, des plus basiques aux plus sophistiqués. Les prix varient de quelques euros à plus d’une centaine selon les modèles. Au moment de l’achat, il faut cependant être attentif à choisir un modèle répondant aux exigences légales. Le DAAF doit obligatoirement :
Il doit également répondre à plusieurs critères obligatoires :
Le détecteur de fumée doit aussi comporter, de manière indélébile, plusieurs informations telles que le nom du fabricant, la date de fabrication et le type d’alimentation à utiliser. Un mode d’emploi décrivant les instructions d’installation, d’entretien et de contrôle doit également être fourni avec le dispositif.
Vous pourrez installer librement n’importe quel détecteur, indépendamment de son prix, à partir du moment où il répond à ces conditions. Vous trouverez également des dispositifs combinant plusieurs fonctions : fumée, monoxyde de carbone et gaz.
Certains appareils peuvent aussi être reliés à une installation domotique et ainsi être contrôlés depuis une application mobile, par exemple.
L’installation se fait obligatoirement dans les parties privatives des bâtiments d’habitation (arrêté du 5.2.13 : art. 1er). Au contraire, les parties communes (par exemple, dans des immeubles d’habitation collectifs) ne doivent pas être équipées d’un DAAF (arrêté du 5.2.13 : art. 5 et 6). Pour ces parties spécifiques, d’autres mesures sont à respecter (portes coupe-feu, affichage des consignes de sécurité, présence d’un extincteur…).
Il faut, au minimum, un DAAF par habitation. Celui-ci sera solidement fixé et installé, de préférence :
Dans le cas d’un logement sur plusieurs étages, il est recommandé d’installer un DAAF par étage (y compris au sous-sol).
L’installation et l’entretien d’un détecteur de fumée peuvent être effectués directement par un particulier. Il n’y a aucune obligation à recourir aux services d’un professionnel de la sécurité.
L’incendie et l’explosion font partie des risques couverts par l'assurance habitation, que chaque locataire a l’obligation de souscrire. Même en l’absence de DAAF, l’assureur devra, dans tous les cas, indemniser l’assuré en cas d’incendie ou d’explosion. Selon l’article L. 113-11 du Code des assurances, l’assureur ne peut pas augmenter les cotisations, refuser d’indemniser ou réduire l’indemnité. L’installation d’un détecteur de fumée demeure, pour autant, obligatoire.
L'occupant d’un logement (locataire ou propriétaire) doit déclarer à son assureur l’installation du DAAF. Il suffit, pour ce faire, de remettre une attestation précisant :
Aucune sanction n’est prévue en cas de défaut d’installation de DAAF. Cependant, la remise de cette attestation à votre assureur peut permettre d’obtenir certains avantages, comme :
Au-delà des questions d’assurance et d’indemnisation, il est important d’équiper son logement d’un détecteur de fumée. Cela représente un moyen fiable de réagir au plus vite en cas d’incendie et d’éviter un sinistre. Pour protéger votre habitation, vos biens et vos proches, utilisez un comparateur d’assurances habitation. Vous profiterez ainsi de la meilleure couverture au prix le plus adapté à votre budget.
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Écrit par La rédaction Meilleurtaux
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