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Détecteur de fumée obligatoire : tout ce qu’il faut savoir

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 juin 2025 .
Temps de lecture : 8 min

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detecteur de fumee

Le détecteur de fumée, aussi appelé détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF), est un dispositif pour alerter en cas d’incendie. Cet appareil indispensable est obligatoire dans tous les logements. Son signal sonore puissant informe rapidement les occupants d’un incendie éventuel, même lorsqu’ils sont endormis. Le détecteur permet ainsi de sauver des vies chaque année.

L’essentiel à savoir

  • Installation obligatoire : depuis 2015, tous les logements doivent être équipés d’au moins un détecteur de fumée conforme à la norme NF EN 14604.
  • Responsabilité du propriétaire : c’est au propriétaire d’installer le détecteur de fumée, même en location. Le locataire doit, lui, veiller à son bon fonctionnement.
  • Normes et sécurité : le détecteur doit être marqué CE, émettre un signal sonore puissant (minimum 85 dB à 3 mètres) et être placé au plafond, à distance des sources de vapeur.
  • Lien avec l’assurance habitation : la loi n’impose pas de sanction en cas d’absence de détecteur, mais le déclarer à son assureur peut faciliter l’indemnisation ou réduire la franchise.
  • Entretien et durée de vie : un détecteur de fumée se teste régulièrement et se remplace tous les 10 ans maximum, même s’il semble encore fonctionner.
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Le détecteur de fumée : qui doit l’installer ?

La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 a rendu obligatoire l’installation de détecteurs autonomes de fumée dans tous les logements. Qu’il s’agisse de maisons, appartements, studios ou encore lofts, tous devaient être équipés, au plus tard, le 8 mars 2015.

Auparavant, c’était à l’occupant des lieux d’installer le DAAF, peu importe son statut (locataire, propriétaire ou autre). Depuis la loi ALUR (24 mars 2014), l’installation revient au propriétaire, y compris dans le cas d’une location. Celui-ci doit désormais s’assurer que le logement loué est équipé d’un DAAF fonctionnel au moment de l’arrivée d’un nouveau locataire. Pour les contrats de location signés avant le 9 mars 2015, c’est au locataire d’installer le DAAF. C’est cependant au propriétaire de lui fournir un dispositif, ou de le lui rembourser en cas d’achat.

Une fois installé, l’entretien courant du détecteur incombe au locataire. Cela implique de :

  • Vérifier son bon fonctionnement en le testant régulièrement ;
  • Changer les piles au besoin ;
  • Remplacer l’appareil si nécessaire (s’il est endommagé ou si les piles ne sont pas remplaçables, par exemple). Si le remplacement ne résulte pas d’un défaut d’entretien, il est possible de demander au propriétaire d’acheter un nouveau dispositif.

En revanche, c’est au propriétaire des lieux d’acheter et d’entretenir le détecteur de fumée si l’habitation est, par exemple :

  • Une location saisonnière ;
  • Un logement de fonction ;
  • Un foyer ;
  • Une location meublée.
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Quel détecteur de fumée choisir ?

Vous trouverez, sur le marché, un vaste choix de détecteurs de fumée, des plus basiques aux plus sophistiqués. Les prix varient de quelques euros à plus d’une centaine selon les modèles. Au moment de l’achat, il faut cependant être attentif à choisir un modèle répondant aux exigences légales. Le DAAF doit obligatoirement :

  • Être conforme à la norme européenne harmonisée NF EN 14604 ;
  • Être muni du marquage CE ;
  • Ne pas reposer sur une technologie d’ionisation (risque de radioactivité).

Il doit également répondre à plusieurs critères obligatoires :

  • Présenter un indicateur visible de mise sous tension ;
  • Comporter un signal visuel, mécanique ou sonore indiquant l’absence d’alimentation ;
  • Être capable de détecter la fumée au plus tôt et informer immédiatement les occupants ;
  • Émettre un signal sonore assez fort pour alerter une personne même endormie : au minimum 85 décibels A (dB A) mesurés à 3 mètres de distance ;
  • Disposer d’un signal sonore différent de celui de l’alarme, afin de signaler aux occupants la perte d’efficacité du dispositif (piles à changer, par exemple).

Le détecteur de fumée doit aussi comporter, de manière indélébile, plusieurs informations telles que le nom du fabricant, la date de fabrication et le type d’alimentation à utiliser. Un mode d’emploi décrivant les instructions d’installation, d’entretien et de contrôle doit également être fourni avec le dispositif.

Vous pourrez installer librement n’importe quel détecteur, indépendamment de son prix, à partir du moment où il répond à ces conditions. Vous trouverez également des dispositifs combinant plusieurs fonctions : fumée, monoxyde de carbone et gaz.

Certains appareils peuvent aussi être reliés à une installation domotique et ainsi être contrôlés depuis une application mobile, par exemple.

Que faire en cas de non-conformité du détecteur de fumée ?

Si le détecteur de fumée installé dans votre logement ne respecte pas les normes en vigueur, il est important d’agir rapidement. Un appareil non conforme peut être inefficace en cas d’incendie, mettant en danger les occupants du logement. La non-conformité peut se traduire par l’absence de marquage CE, le non-respect de la norme NF EN 14604, ou encore un signal sonore insuffisant.

En tant que locataire, vous devez en informer votre propriétaire sans délai. Ce dernier est légalement tenu de fournir un dispositif conforme à la réglementation, sauf si le bail a été signé avant le 9 mars 2015, auquel cas l’initiative revient au locataire. Le propriétaire peut soit remplacer le détecteur, soit rembourser l’achat d’un appareil conforme.

Pour les propriétaires occupants, il leur revient de remplacer le dispositif à leurs frais. Si vous avez un doute sur la conformité de votre DAAF, vérifiez les mentions portées sur le boîtier et la notice fournie. Il est fortement déconseillé de conserver un détecteur qui ne serait pas certifié, notamment en cas de revente du logement ou d’incendie.

Comment savoir si mon détecteur de fumée est aux normes ?

Un détecteur de fumée aux normes doit impérativement respecter les critères définis par la réglementation française. Pour vérifier sa conformité, plusieurs éléments doivent figurer sur l’appareil et sa documentation :

  • Le détecteur doit être marqué CE.
  • Il doit porter la mention de la norme européenne NF EN 14604.
  • La notice doit préciser les instructions d’installation, de maintenance et de contrôle.

Par ailleurs, l’appareil doit être capable de produire une alarme d’au moins 85 dB(A) à 3 mètres de distance. Il doit aussi comporter un indicateur de mise sous tension, un signal de défaut sonore ou visuel (pile faible ou absence d’alimentation), ainsi que la date de fabrication.

Attention : certains détecteurs vendus à bas prix ou sur certains sites de commerce en ligne peuvent ne pas être conformes. Avant tout achat, privilégiez les circuits de distribution fiables et vérifiez les avis des consommateurs.

Enfin, un détecteur de plus de 10 ans doit être remplacé, même s’il semble encore fonctionner, car son efficacité peut être altérée avec le temps.

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Où installer un détecteur de fumée ?

L’installation se fait obligatoirement dans les parties privatives des bâtiments d’habitation (arrêté du 5.2.13 : art. 1er). Au contraire, les parties communes (par exemple, dans des immeubles d’habitation collectifs) ne doivent pas être équipées d’un DAAF (arrêté du 5.2.13 : art. 5 et 6). Pour ces parties spécifiques, d’autres mesures sont à respecter (portes coupe-feu, affichage des consignes de sécurité, présence d’un extincteur…).

Il faut, au minimum, un DAAF par habitation. Celui-ci sera solidement fixé et installé, de préférence :

  • Dans un couloir, un palier ou un dégagement, le plus proche possible des chambres pour être entendu des occupants durant leur sommeil ;
  • Directement sur le plafond, ou, si cela n’est pas possible, en hauteur sur les murs ;
  • À distance suffisante des sources de vapeur (salle de bains) ou de fumée (cuisson) liées à la vie quotidienne. Ceci afin d’éviter des déclenchements intempestifs.

Dans le cas d’un logement sur plusieurs étages, il est recommandé d’installer un DAAF par étage (y compris au sous-sol). L’installation et l’entretien d’un détecteur de fumée peuvent être effectués directement par un particulier. Il n’y a aucune obligation à recourir aux services d’un professionnel de la sécurité.

Faut-il déclarer le détecteur de fumée à son assureur ?

L’incendie et l’explosion font partie des risques couverts par l'assurance habitation, que chaque locataire a l’obligation de souscrire. Même en l’absence de DAAF, l’assureur devra, dans tous les cas, indemniser l’assuré en cas d’incendie ou d’explosion. Selon l’article L. 113-11 du Code des assurances, l’assureur ne peut pas augmenter les cotisations, refuser d’indemniserr ou réduire l’indemnité. L’installation d’un détecteur de fumée demeure, pour autant, obligatoire.

L'occupant d’un logement (locataire ou propriétaire) doit déclarer à son assureur l’installation du DAAF. Il suffit, pour ce faire, de remettre une attestation précisant :

  • Le nom et prénom de l’occupant ;
  • Le logement concerné ;
  • Le numéro de contrat d’assurance ;
  • La confirmation d’installation d’un « détecteur de fumée normalisé conforme à la norme NF EN 14604 ».

Aucune sanction n’est prévue en cas de défaut d’installation de DAAF. Cependant, la remise de cette attestation à votre assureur peut permettre d’obtenir certains avantages, comme :

  • Une baisse de la prime d’assurance ou de la cotisation ;
  • La suppression de la franchise en cas d’incendie (certains assureurs appliquent une franchise si aucune attestation n’a été remise).

Au-delà des questions d’assurance et d’indemnisation, il est important d’équiper son logement d’un détecteur de fumée. Cela représente un moyen fiable de réagir au plus vite en cas d’incendie et d’éviter un sinistre. Pour protéger votre habitation, vos biens et vos proches, utilisez un comparateur d’assurances habitation. Vous profiterez ainsi de la meilleure couverture au prix le plus adapté à votre budget.

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FAQ - Questions fréquentes sur le détecteur de fumée

Est-ce que le détecteur de fumée est obligatoire dans une résidence secondaire ?

Oui, la loi impose l’installation d’un détecteur de fumée dans tous les lieux d’habitation, y compris les résidences secondaires ou les logements inoccupés. Le propriétaire reste responsable de l’installation, même si le logement n’est occupé que temporairement.

Le détecteur doit-il être relié à une alarme ou au réseau électrique ?

Non. Le détecteur de fumée peut être un modèle autonome à pile, ce qui est le cas le plus courant. Il n’est pas nécessaire qu’il soit relié à un système d’alarme centralisé ou au réseau électrique. Cependant, certains modèles connectés ou interconnectables offrent une sécurité renforcée.

Peut-on installer plusieurs détecteurs de fumée dans un logement ?

Oui, et cela est même recommandé, notamment dans les logements à plusieurs étages ou comprenant plusieurs chambres. Installer un DAAF par étage ou par zone de nuit améliore la réactivité en cas d’incendie. Chaque détecteur doit cependant respecter les normes en vigueur.

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