L’usine de Renault à Sandouville mise à l’arrêt provisoire pour manque de pièces détachées

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 22 juillet 2021 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 22 juillet 2021 10:20 par la Rédaction Meilleurtaux

Les composants en question sont fournis par des fabricants en Asie. Ils sont utiles pour une partie des équipements du véhicule, à l’instar des roues ou des calculateurs ABS. Faute d’avoir les pièces nécessaires, l’usine de Renault va devoir fermer pendant une dizaine de jours. Certains travailleurs se confient sur leurs inquiétudes.

L’usine de Renault à Sandouville, en Seine-Maritime, vient de subir les conséquences de la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Elle va devoir cesser de fonctionner temporairement jusqu’à la fin du mois de juillet. Ceci est une première pour le constructeur français. Selon les spécialistes, Renault a toujours fait en sorte de maintenir l’activité de son unité de production de Sandouville. Outre ses propres modèles, le site s’occupe du processus d’assemblage pour Mitsubishi et Nissan.

La situation oblige le constructeur à faire des choix. Il sera donc contraint de mettre en pause la fabrication du prochain Renault Trafic. Il n’est pourtant pas le seul à faire face à cette pénurie de composants.

Se concentrer sur les modèles grand public en attendant

L’usine de Sandouville est notamment en charge de la production d’utilitaires pour Renault, Mitsubishi et Nissan. En plus du Trafic, elle s’occupe de la fabrication du Mitsubishi Express, du Fiat Talento et du Nissan NV300. À défaut d’avoir les composants électroniques nécessaires, le constructeur français va devoir se focaliser sur les modèles grand public.

En effet, les pièces manquantes sont nécessaires pour les roues, les calculateurs ABS et le système de sécurité.

Aux États-Unis, les marques ont préféré enlever une partie des équipements du véhicule comme le système Stop&Start. Il arrive également qu’elles délaissent la production d’une partie de leurs modèles.

Des conséquences financières sont à prévoir. D’autant que les acteurs de l’automobile doivent déjà faire face aux pertes liées à la pandémie de la Covid-19. Les spécialistes du secteur indiquent qu’il manquerait 7 000 voitures à Renault en raison de cet incident. Reste à savoir l’impact sur les secteurs comme l’assurance automobile.

Dans le cas des États-Unis, il appartient aux consommateurs de faire preuve de vigilance en raison des systèmes éventuellement supprimés. En de pareils cas, il s’avère utile d’informer l’assureur et d’utiliser un comparateur assurance auto. Cet outil permet de trouver une offre adaptée selon les caractéristiques du véhicule.

Un arrêt pendant 13 jours

La fermeture de l’unité de Sandouville a créé la surprise chez les syndicats des travailleurs de Renault et auprès de certains spécialistes. Et pour cause, elle représenterait le plus important site de production en Europe aux yeux du constructeur français.

En 2020, elle a déjà dû cesser temporairement ses activités, mais pour des raisons de sécurité. La décision a alors été prise afin de protéger les salariés des risques liés à la propagation de la Covid-19. Les activités de l’usine ont été mises en pause pendant 8 semaines.

Cette fois-ci, elle devrait fermer pendant au moins 13 jours jusqu’au 31 juillet 2021. Pour les salariés bénéficiant des accords d’entreprise, les conséquences resteraient moindres. Ils sont au nombre de 1 900 actuellement. Les inquiétudes se portent surtout sur le cas des intérimaires. L’usine de Sandouville en réunit 700. Ils s’interrogent actuellement sur leur salaire.

Pour les spécialistes, le cas de Renault permet de prendre conscience de la dépendance des constructeurs automobiles aux fournisseurs asiatiques.

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La rédaction Meilleurtaux