Eclairage sur le changement d’assurance emprunteur

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 22 février 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le samedi 24 février 2024 09:17 par la Rédaction Meilleurtaux

L’assurance emprunteur, indispensable dans l’obtention d’un prêt immobilier, connaît des bouleversements significatifs depuis 2022. Grâce à la Loi Lemoine, le processus de changement de cette assurance s’en trouve simplifié, avec de réelles économies à la clé. Cependant, au-delà des aspects financiers, il est essentiel d’examiner attentivement les implications contractuelles de cette approche pour maximiser les avantages qu’elle offre.

Maximiser les gains financiers avec la réforme Lemoine

La hausse des taux d’intérêt complexifie l’accès au crédit immobilier, poussant les banques à renforcer leurs critères. Dans ce contexte, la renégociation du taux et de l’assurance emprunteur émerge comme un levier essentiel. La réforme Lemoine, autorisant le changement de couverture à tout moment, représente une opportunité majeure pour les candidats à la propriété.

Les projections établissent des économies significatives entre 5 000 et 15 000 euros sur la durée du prêt, alimentant une dynamique positive,

Selon le Comité consultatif du secteur financier (CCSF).

Le CCSF a dressé un bilan particulièrement encourageant, un peu plus d’un an après son lancement. Selon cet organe relevant de la Banque de France,

Les demandes de substitutions d’assurance ont connu une croissance significative de 80 % depuis l’application de la nouvelle règle.

Cette mesure a produit l’effet escompté en stimulant la concurrence sur le marché de l’assurance de crédit tout en induisant une baisse généralisée des coûts pour les emprunteurs.

Scruter les subtilités des contrats alternatifs

L’étude des propositions d’assureurs autres que les banques ouvre un horizon économique prometteur. Cependant, les gains ne sont pas uniformes. La suppression du questionnaire de santé, bien qu’avantageuse, a créé des disparités dans les réductions tarifaires. Opter pour un changement d’assurance basé uniquement sur le critère financier peut s’avérer risqué. Le rapport du CCSF révèle des « lacunes de compréhension » chez les emprunteurs, soulignant l’importance d’une analyse minutieuse des conditions contractuelles pour saisir pleinement leurs implications.

De nouvelles obligations d’informations ont été imposées aux assureurs par les autorités, avec pour objectif de réduire les risques d’indemnisation refusée liés à une mauvaise compréhension des termes contractuels. Afin d’éviter d’éventuelles complications futures, les emprunteurs sont ainsi tenus de se plier à ces changements.

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