Depuis le début de la pandémie et en dépit de la flambée des prix de l’immobilier, les Français sont nombreux à vouloir devenir propriétaires. Sauf qu’ils ne sont pas les seuls à subir cette envolée. Hormis l’Italie qui est sur une tendance baissière depuis 2018, pratiquement tous les pays d’Europe subissent l’effet de la crise sur le marché de l’immobilier. Ralentissement de la hausse des prix à Paris Les Français l’ont bien fait savoir. Ils sont désormais à la recherche d’un cadre de vie proche la nature. Autrement dit, habiter à Paris et dans les grandes métropoles n’est plus une priorité. Néanmoins, le prix du mètre carré reste élevé dans la capitale, avec une moyenne toujours supérieure à 10 000 euros. Ce qui en fait l’une des capitales les plus chères d’Europe, avec Londres (15 000 euros). Cependant, la crise a eu un impact notable sur le marché immobilier parisien en ralentissant l’envolée des prix. L’engouement des acheteurs s’étant déporté vers les zones périurbaines, voire rurales, l’inflation immobilière a surtout sévi dans ces localités. Les Portugais à la peine, les Italiens à la fête Au vu de l’état du marché au Portugal, il n’est pas déplacé d’affirmer que les acheteurs français s’en sortent tout de même à bon compte. ImportantEn effet, pendant que les prix se stabilisent à peu près à Paris, des pays comme l’Allemagne ou le Portugal enregistrent des progressions spectaculaires du prix de la pierre. De mars 2020 (début du premier confinement) à aujourd’hui, les prix des logements au Portugal ont connu une hausse de +27,5 %. L’Allemagne n’est pas en reste puisque sur la même période, le pays de Goethe a augmenté de +23,7 % des prix de l’immobilier. Le podium est complété par la Belgique qui a enregistré une flambée de +11,8 %. En revanche, l’Italie connait une tout autre dynamique puisque, depuis 2018, la valeur de la pierre n’y a cessé de dégringoler. Freiner la hausse grâce au taux immobilier Pour ralentir l’inflation immobilière, remonter les taux, qui se maintiennent actuellement à un niveau très bas, est l’une des pistes envisagées. Mais avec l’assurance prêt immobilier qui est devenue plus chère du fait de la pandémie, une éventuelle hausse des taux bruts risquerait d’exclure définitivement du marché les ménages les plus modestes.