Les baisses significatives des taux d’intérêt appliqués aux crédits immobiliers devraient encourager le recours à ce type de financement. Or, il est essentiel d’en comprendre les conditions avant de se lancer. De plus, il faut également tenir compte d’autres éléments pour le coût total du prêt et prendre les mesures qui s’imposent pour le réduire au maximum. Les éléments qui gonflent le coût total du crédit Tout crédit doit être remboursé. Important Or, vous ne rembourserez pas uniquement la somme que vous aurez empruntée. Vos mensualités (les remboursements mensuels) seront calculées en fonction de plusieurs éléments à savoir : la somme empruntée, la durée de remboursement prévue, le taux d’intérêt et enfin l’assurance. Cependant, si vous connaissez exactement le montant qu’il vous faut et la durée de votre crédit immobilier, il faut savoir que le petit taux qui vous est proposé ne sera pas celui pris en compte pour le calcul de la mensualité. Il sera en effet augmenté de divers éléments notamment le taux nominal (ou taux d'intérêt de base), les commissions, rémunérations et frais divers (frais de garantie, frais de dossier, frais bancaires, etc.), et la prime de l’assurance de prêt pour avoir le TAEG (taux annuel effectif global), le pourcentage qui sera appliqué au montant du crédit pour le calcul de vos mensualités. Mieux comprendre l’assurance de prêt Important Le montant des primes d’assurances fait partie des éléments qui pèsent le plus sur celui des mensualités. Or, l’assurance pour un crédit immobilier est obligatoire. Il s’agit d’un moyen pour les banques et les établissements prêteurs de se prémunir contre les défaillances des emprunteurs. Pratiquement toutes les banques proposent ou essayent d’imposer leur propre produit d’assurance. Si vous trouvez l’assurance crédit de votre banque trop élevée, vous pouvez en changer. La loi Lagarde de 2011 permet aux emprunteurs de choisir leur assureur dès la signature du prêt. La loi Hamon entrée en vigueur en 2014 permet de changer d’assureur au bout de la première année du prêt. Et à partir de janvier 2018, la loi Bourquin permettra de changer d’assureur à chaque date d’anniversaire du prêt.