L’année 2017 prévoit une hausse de 2,5% pour l’assurance habitation et 1,5% pour celle de l’automobile. Mais ces augmentations sont encore modérées. Les hausses prévues par les compagnies d’assurances pour l’année 2017 n’arrivent pas encore à atteindre les augmentations qui ont été constatées depuis le début des années 2010. Quoi qu’il en soit, la réalité d’un cadre assureur moins cher reste encore une illusion qui ne sera pas facile à concrétiser. C’est ainsi que Cyrille Chartier-Kastler interprète les situations actuelles. En effet, ce président du cabinet conseil Fact & Figures a annoncé ses prévisions en tant que spécialiste dans le domaine de l’assurance et de la protection sociale en Europe. Des polices d’assurance plus onéreuses à compter de 2017 Selon les chiffres avancés par le spécialiste, une augmentation moyenne de 5,6% a été constatée dans le domaine des assurances multirisques habitation en 2011. Cette hausse descend à 3,8% en 2014 pour atteindre les 2,6% en 2015. Les Français devraient payer leurs polices plus chères l’année prochaine, particulièrement pour les assurances multirisques habitation Cyrille Chartier-Kastler Cyrille Chartier-Kastler estime ainsi une augmentation moyenne de 1,5% pour le secteur automobile, contre 2,5% pour le domaine de l’immobilier. Compte tenu de ces paramètres, Fact & Figures annonce des prévisions optimistes pour 2017. Le professionnel de dire que « Nous entrons enfin dans une période d’augmentations plus modérées après des années de hausses très importantes. ». Prise en charge des catastrophes naturelles Les établissements assureurs s’engagent davantage dans le remboursement des sinistres causés par les catastrophes naturelles. C’est cette raison qui justifie les hausses exorbitantes connues par le secteur durant ces dernières années. Pour Cyrille Chartier-Kastler, un dédommagement à hauteur de 1,2 milliard d’euros par an peut encore être à la portée des compagnies d’assurances. Selon lui, ces dernières peuvent même aller jusqu’à 1,5 milliard d’euros, sans que cela n’impacte sur leur rendement. Pour la période de janvier à septembre 2016, les dommages occasionnés par les intempéries climatiques ont augmenté leur fréquence de 25% en comparaison à ceux de l’année 2015 sur la même période. En outre, l’on constate une hausse plus importante dans le secteur de l’assurance habitation. Chartier-Kastler affirme que « Les Français sont moins sensibles au prix pour ces dernières car cela concerne leur chez-soi ». Les assurances auto doivent, en revanche, revoir à la baisse le montant de leur prime pour arriver à séduire davantage de clientèles en France. D’ailleurs, la loi Hamon appuie la situation, en permettant aux consommateurs de procéder à une résiliation de leur contrat d’assurance de prêt au bout de 12 mois d’abonnement, et cela, à tout moment.