Malgré la baisse historique des taux sur le prêt immobilier, un courtier spécialisé dans le domaine prévoit une belle rentrée. 0,78 % pour un prêt sur 10 ans, 1,04 % pour 15 ans, 1,27 % pour un crédit à rembourser pendant 20 ans et un taux de 1,39 % pour un remboursement sur 25 ans, telle est la situation actuelle du crédit immobilier en France, et le changement n’est pas prévu pour si tôt. Une amélioration des indicateurs serait le seul facteur qui annoncerait une évolution de ces taux. Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine a prévu de relever les taux après les élections présidentielles. Mais la répercussion n’aura pas d’impact sur l’économie européenne, et spécifiquement sur le taux d’intérêt des crédits immobiliers, ne se fera ressentir que vers le début de l’année prochaine. En outre, dans la situation actuelle d’une économie morose, la banque centrale européenne n’est pas trop pressée d’améliorer la situation des taux. Le taux du crédit immobilier est au plancher Selon les avis, le taux du crédit immobilier ne pourra pas descendre plus bas qu’actuellement. Les banques, qui sont victimes de cette perpétuelle baisse, ne disposent plus que d’une marge infime pour assurer leur survie en cas de non remboursement de leurs créances et d’adoucir leurs frais de fonctionnement. Toutefois, les analyses d’un professionnel du crédit immobilier démontrent que les écarts entre les courtes durées sont à hauteur de 0,30% tandis que ceux des longues durées atteignent les 0,60%. Ce qui, selon lui, devra permettre aux banques d’offrir des taux attrayants pour les clients au meilleur profil. Pour les emprunteurs, l’enjeu réside ainsi dans la présentation d’un dossier convainquant qui permettrait aux banques de gagner en visibilité. En ce sens, les courtiers sont donc habilités à fournir ce genre d’encadrement à leurs clients. Réduire le coût de l’assurance emprunteur Le coût de l’assurance emprunteur peut être considérablement réduit de 0,1% à 0,3% avec la délégation d’assurance. En effet, comme l’octroi des crédits devient une quasi-obligation des banques, elles sont prêtes à accorder des prêts à tout demandeur qui justifie d’une bonne solvabilité. Cela parce que la Banque centrale européenne propose des taux négatifs, et que le fait de conserver leur liquidité dans les portefeuilles de dépôts ne fera qu’amplifier leur perte. Pour un courtier du domaine, juillet et aout ont été marqué par une augmentation significative des montages de dossiers. Comparée à 2015, cette année a enregistré une hausse de 20% en juillet et de 30% pur le huitième mois.