Le secteur de l’immobilier est à l’aube de nombreux chamboulements, dont les plus importants sont notamment la variation des taux d’intérêt et le concept de l’assurance-emprunteur. L’immobilier a connu une période de développement important durant quelques mois. Cela peut se traduire par une baisse des taux sur une longue durée, qui résulte d’une atteinte des objectifs de production pour les établissements bancaires. Durant cette longue période, clients comme banques ont chacun trouvé leur compte et sont satisfaits. Toutefois, il faut s’attendre à une fin de cette situation. Pour les banques, cette fin est apportée par l’adoption de la loi Sapin II, tandis que chez les particuliers, l’élection de Trump en est la cause. Fin de la belle période de l’immobilier ? Les données publiées sur le secteur immobilier depuis quelques mois prouvent que ce dernier n’est pas un secteur tout à fait stable. En effet, des changements positifs ou négatifs peuvent survenir à tout moment. Ainsi, de nombreux professionnels du secteur prévoient une prochaine hausse des taux immobiliers, après une stagnation des taux au début du mois de novembre. Cette prévision est le résultat des analyses sur l’anticipation d’inflation, du contexte réglementaire ainsi que l’effet de la hausse des rendements des crédits d’Etat. Certains courtiers osent avancer que cette fin est causée, entre autre, par l’élection de Donald Trump au titre de Président des Etats-Unis. Cette accession au pouvoir a eu pour effet une remontée brutale des rendements des emprunts d’Etats américains et européens. Ces professionnels évoquent également les anticipations de la hausse de l’inflation en zone euro. Depuis le début du programme de rachat de dettes de la BCE, les prix ont augmenté de 0.5% en octobre, ce qui est son plus haut niveau en plus de 2 ans. La résiliation annuelle de l’assurance de prêt enfin adoptée Le chamboulement du secteur peut également être expliqué par une panoplie de nouveautés dans le contexte réglementaire. Ce contexte vise particulièrement à donner du fil à retordre aux banques, pour plus de protection aux clients. Alors que les lois Hamon leur ont déjà donné beaucoup de difficulté, l’arrivée de Sapin II vient rogner encore plus leurs marges sur l’assurance-emprunteur. En effet, cette loi apporte précision sur l’annualité de la résiliation assurance emprunteur. Ainsi, pour ces établissements, la seule manière de préserver leurs marges est d’augmenter leur taux pour atteindre +0.5% d’ici la fin de l’année. Selon le président d’un site professionnel, les banques garderaient les mêmes objectifs de production que cette année pour 2017.