L’année 2015 se conclut d’une façon extrêmement satisfaisante pour la Société Générale Insurance. La filiale du groupe SocGen a su saisir l’opportunité que représente la loi Hamon pour renforcer sa dynamique de développement dans ses cœurs de métiers, à savoir l’assurance-vie, l’épargne et l’emprunteur, ainsi que dans l’assurance dommage. Un bilan solide en 2015 À l’image de sa maison-mère, la SGI affiche une santé de fer en 2015. La filiale, qui chapeaute les établissements Sogecap et Sogessur, enregistre l’année dernière un résultat net part du groupe de 337 millions d’euros, en progression de 10 % ; alors que son produit net bancaire (BNP) s’élève à 825 millions d’euros (+10 % à effet de change constant). Malgré les bons chiffres, la part de la Société Générale Insurance dans le résultat net du groupe est toutefois en retrait ; celle-ci est passée de 11,2 % à 9,46 % en un an. Quant à la contribution de la SGI dans le PNB groupe, elle demeure pratiquement stable, à 3,2 %. Sécuriser les rendements dans un environnement incertain Dans un contexte de taux bas et de fortes tensions sur les marchés financiers, « nous continuons à renforcer notre base pour faire face à l’évolution des marchés et garantir la sécurité des rendements », explique Philippe Perret, directeur général de SGI. Ainsi, le taux de réserves financières (réserve de capitalisation et provisions de participation aux excédents) est revu à la hausse (+0,7 %), à 3,5 %. Au 30 septembre 2015, le ratio de solvabilité est « supérieur à 180 % », rappelle le patron de SGI, sans pour autant donner de chiffre exact étant donné la grande volatilité de l’indicateur. Il insiste toutefois sur le fait que « ce niveau est suffisant pour poursuivre le développement de l’établissement ». La collecte en UC progresse L’épargne, quant à elle, constitue toujours le gros du fonds de commerce de la SGI, bien que la collecte brute soit légèrement en retrait de 7 % à 10 milliards d’euros. En revanche, les encours enregistrent une progression de 5 % pour s’établir à 94,8 milliards d’euros. L’assurance-vie affiche également sa bonne performance avec une collecte nette en hausse (2,2 milliards en 2015 contre 1,5 milliard d’euros un an plus tôt). Les unités de compte (UC) représentent désormais 21 % des encours et 51 % de la collection nette (contre 16 % en 2014). Par ailleurs, sous l’effet de la loi Hamon destinée à simplifier la résiliation des contrats, l’activité prévoyance (santé, emprunteur, GAV) fait un bond de 8,5 %. Le montant global des cotisations s’est établi à 583 millions d’euros, dont 408 millions d’euros en assurance crédit.