Le taux d’intérêt d’un crédit n’est pas le seul élément à négocier pour en minimiser le coût total. L’assurance de prêt immobilier représente jusqu’à 30 % de l’ensemble et doit donc être choisie judicieusement. L’assurance représente 25 % à 30 % du coût d’un prêt immobilier Avant de souscrire un emprunt immobilier, il est tout aussi important de comparer les offres de prêt que celles d’assurance emprunteur, car les deux ont un poids non négligeable lorsqu’ils sont rapportés au capital emprunté sur 10, 15 ou 20 ans. Néanmoins, ces dernières années, les taux de crédit sont tombés à des seuils historiques et poursuivent leur baisse, réduisant la part relative des intérêts sur le coût global du financement. De son côté, le coût de l’assurance de prêt immobilier se maintient entre 25 % à 30 % du total. Une bonne préparation conditionne la négociation d’une bonne assurance Les candidats à la propriété ont donc intérêt à étudier plusieurs options avant de s’engager, sachant que la loi leur permet depuis 2010 de choisir une protection autre que le contrat de groupe proposé par l’établissement prêteur. Malgré plusieurs évolutions réglementaires pour empêcher les banques de contraindre les emprunteurs à opter pour leur assurance interne, la libéralisation du marché reste lente. Pour bénéficier d’une bonne couverture au meilleur prix, l’anticipation est la clé. Les comparaisons et simulations en ligne permettent d’avoir une bonne idée des prix. La lecture attentive de chaque contrat est également indispensable pour connaître le détail des garanties souscrites. Les réponses au questionnaire de santé sont déterminantes L’étendue de la couverture, tout comme le montant de la cotisation en matière d’assurance de prêt, sont déterminés sur la base des réponses à un questionnaire de santé, étape préalable incontournable pour la plupart des contrats. Ce document doit être rempli de manière exacte, précise et exhaustive, car les tarifs diffèrent pour certains profils comme les fumeurs, les personnes pratiquant des professions ou des activités dites à risques, etc. Elle peut même être refusée si le demandeur présente certains risques de santé aggravés. L’assureur accepte néanmoins une évolution du risque comme un début de tabagisme après l’adhésion, etc. En revanche, s’il constate une fausse déclaration, en cas de sinistre, il peut refuser l’indemnisation, voire résilier le contrat. L’assurance de prêt immo peut être renégociée Autre réforme, ceux qui ont mal choisi leur assurance de prêt immo peuvent la renégocier. Prévue par la loi Hamon, cette règle autorise le changement de contrat au cours de l’année qui suit la signature du contrat de crédit. Pour cela, il faut présenter un contrat satisfaisant aux critères d’équivalence de garanties de la banque, celle-ci étant tenue depuis 2015 de communiquer la liste de ses exigences. Par ailleurs, afin de lui faire accepter plus facilement la substitution, l’écart de prix doit être significatif. Si possible, l’accompagnement d’un courtier permet de négocier les meilleures conditions.