Avec 33 € de hausse en un an, le budget moyen que les Français consacrent au logement atteint aujourd'hui 661 € et devient difficile à payer pour un Français sur trois. Le logement coûte trop cher dans le budget des ménages Selon le dernier baromètre Sofinscope de mai, près de la moitié des locataires déclarent avoir des difficultés à payer leur loyer (570 € en moyenne), et 23 % des propriétaires peinent à rembourser leur emprunt (780 € en moyenne). Il faut dire que pour les locataires, leur logement représente en moyenne 37 % de leur revenu. Et ils sont 63 % à juger leurs dépenses d'habitation trop importantes par rapport à ce qu'ils gagnent. Côté propriétaires, ils ne consacrent que 16 % de leur revenu à rembourser chaque mois leur emprunt, mais 27 % jugent ce pourcentage trop élevé. Même si près des deux tiers des Français considèrent que le prix de leur logement n'est pas exagéré par rapport à sa surface (64 % de l'échantillon), à sa qualité (63 %) ou à sa situation géographique (66 %). Parmi les obstacles rencontrés lors de la recherche d'un logement, le montant du loyer est le principal pour 47 % des Français, suivi par le manque de logement aux critères voulus (27 %), les garanties demandées (25 %), les accords de crédit (16 %). Et 17 % des propriétaires éprouvent des difficultés à revendre leur bien. Des solutions variées pour y faire face Si certains se lancent dans l'accès à la propriété pour bénéficier des taux particulièrement bas du crédit et des opportunités nouvelles de la délégation d'assurance, d'autres (56 %), parmi ceux qui ont des difficultés de fin de mois, préfèrent réduire leurs dépenses de consommation. Même s'ils sont 12 % de moins à s'y résoudre qu'en 2015, une amélioration non négligeable, 60 % baissent leur budget vacances, 55 % leurs loisirs, 54 % les achats alimentaires… Les dépenses de santé sont également impactées, puisque 45 % déclarent être obligés de les réduire. Parmi les autres solutions envisagées pour faire face à leur situation, 38 % tentent d’accroître leurs revenus, 19 % envisagent de déménager pour trouver moins cher ou plus petit (10 %) et 5 % pensent à la colocation.