Avec la chute des taux d'intérêt appliqués sur les crédits immobiliers, non seulement c'est le moment d'emprunter ou de renégocier son crédit, mais aussi de se concentrer sur les conditions de l'emprunt et le coût de l'assurance de prêt. Jouer sur plusieurs facteurs L'histoire retiendra sans aucun doute la période exceptionnelle que nous vivons depuis plusieurs mois dans l'immobilier. Cette chute continue des taux d'intérêt des crédits immobiliers ouvre les portes de l'acquisition d'un logement à de nombreux ménages qui ne pouvaient pas se le permettre jusqu'à maintenant. Mais, pour tout le monde, c'est aussi une opportunité de jongler avec les différents éléments qui constituent un prêt immobilier : montant total, durée, taux de l'assurance, pénalités de remboursement anticipé, caution… Chacun doit être pensé et négocié pour faire baisser au maximum le coût total de l'acquisition. Avec l'aide des comparateurs en ligne, comme celui du courtier Meilleurtaux.com, vous allez pouvoir faire de nombreuses simulations pour trouver la formule, la meilleure, dans votre situation. Faire varier la durée du prêt change le taux appliqué, et la réduire baisse de manière souvent importante le montant total des intérêts payés. De même que mettre en concurrence les banques peut vous amener à réduire les conditions exigées et à faciliter le passage de votre dossier. Penser à négocier le taux de l'assurance Pour toute demande de crédit immobilier, vous aurez à souscrire un contrat d'assurance emprunteur, qui vous couvre en cas de décès-invalidité, et ne laisse pas à votre famille la charge de rembourser le reste de votre emprunt. Mais que son coût soit calculé sur la base du capital restant dû ou sur celle du capital emprunté, l'assurance prêt représente une proportion de plus en plus importante de votre emprunt au fur et à mesure que les taux du crédit baissent. Par exemple, un crédit de 200 000 € sur 20 ans en 2008 supportait un taux de 5,4 % en moyenne : l'assurance représentait alors 11 % du total du prêt. Mais en 2015, avec un taux à 2,7 %, la part de l’assurance a grimpé à 25 % du coût global de l'emprunt. D'où l'intérêt, là aussi, de faire appel à un courtier pour négocier sur tous les fronts en toute connaissance de cause.