Beaucoup de séniors pensent – à tort – qu’il est impossible d’emprunter après 60 ans. S’il reste relativement aisé de contracter un crédit conso, il en va différemment pour les prêts immobiliers, notamment à cause de l’assurance de prêt. Le coût de l’assurance prêt : principal frein Pour les crédits conso, qui sont par définition assez courts, le coût de cette assurance est assez peu pénalisant. Ainsi, les demandeurs ont en général peu de problèmes au moment de contracter un crédit pour acheter un nouveau véhicule, voyager ou procéder à de petits travaux chez eux. Certains établissements de prêt proposent même des formules calibrées pour répondre aux besoins des plus de 60 ans avec des modalités de remboursement plus souples. Pour les crédits immobiliers, qui s’étalent en général sur 20 ans et plus, c’est une tout autre histoire. En raison de leur âge jugé avancé ou de leurs antécédents médicaux, les demandeurs sont souvent pénalisés par de lourdes surprimes qui augmentent sensiblement le coût de l’assurance de prêt. Une bonne alternative pour en faire baisser le coût est de faire appel à un courtier en assurance qui fera son maximum pour trouver la proposition la plus compétitive. Il faut également noter que les banques sont plus enclines à accorder un nouveau crédit immobilier aux personnes déjà propriétaires de leur logement. Une bonne option : le prêt viager hypothécaire Les séniors possédant un ou plusieurs biens immobiliers et souhaitant emprunter une somme importante disposent d’une autre option : le prêt viager hypothécaire. Dans ce cas de figure, le bien immobilier sert de garantie et c’est du produit de sa vente – effectué après le décès du propriétaire emprunteur – que sera tirée la somme servant au remboursement du prêt.