Avec les taux bas actuels, les marges de manœuvre des emprunteurs sont réduites. Le coût de l’assurance emprunteur devient dès lors un élément clé à négocier pour alléger la facture. L’assurance emprunteur : une assurance obligatoire Lorsque vous prévoyez de souscrire un crédit à la consommation, professionnel ou immobilier, la banque vous demande souvent de souscrire une assurance dite emprunteur. Avec les taux historiquement bas, le coût de cette assurance est devenu pesant dans le coût total du crédit. Il est alors dans votre intérêt de rechercher l’assurance la plus compétitive afin de réduire la note, ce qui exige de déléguer votre assurance de crédit, une solution plus abordable que les contrats de groupe proposés par les établissements de crédit. Mais pour être acceptée par l’organisme prêteur, l’assurance alternative doit présenter des garanties équivalentes à celle qu’il propose. 3 pistes pour résilier votre assurance emprunteur Ainsi, pour changer d’assurance crédit, trois options s’offrent à vous. Si votre prêt a été souscrit avant le 26 juillet 2014, date d’entrée en vigueur de la loi Hamon, vous disposez d’une année suivant la signature de votre prêt pour résilier votre assurance actuelle et trouver une offre alternative moins chère. Pour la suite, le contrat est renouvelé de manière automatique tous les ans et vous avez 15 jours avant la date d’anniversaire pour résilier votre assurance. Une autre piste consiste à faire racheter votre crédit par un établissement concurrent. L’assurance prendra fin automatiquement une fois que vous avez soldé l’intégralité de votre prêt. Vous devez alors joindre le nouveau contrat d’assurance au nouveau prêteur. Quid des garanties de l’assurance emprunteur ? Comme l’assurance emprunteur est destinée à prendre en charge le remboursement de votre crédit en cas de décès, d’invalidité ou de perte d’emploi, les garanties suivantes seront exigées. Elles sont au nombre de quatre, à savoir le décès, la Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), l’ITT (Incapacité temporaire totale de travail) et l’Invalidité Permanente et Totale (IPT). La garantie décès est parfois combinée à la garantie PTIA. Cette dernière entre en jeu lorsque l’emprunteur est victime d’une invalidité physique ou mentale, constatée avant ses 65 ans, et qui l’empêche d’exercer une activité professionnelle. La compagnie d’assurance s’engage alors à rembourser à sa place le montant du capital restant dû en cas de décès ou de perte totale d’autonomie.