Une enquête de CSA pour Cofidis montre que la plupart des Français sont prudents dans la gestion de leur budget, contrôlant leurs sorties d’argent à l’euro près pour éviter de finir le mois dans le rouge. Malgré tout, personne n’est à l’abri d’événements imprévus. En cas de dépense non programmée, les Français préfèrent les concessions à la souscription d’un crédit. Privations pour rééquilibrer son budget Pour sortir d’une mauvaise passe financière, de nombreux consommateurs se serrent la ceinture, le temps de revenir à l’équilibre. Faire une croix sur les sorties, réduction du budget des courses ou achats avec les tickets restaurant, relèvement temporaire du plafond du découvert autorisé malgré le montant des agios, retrait sur le PEL… chacun doit se résoudre à des sacrifices. Ils sont plus rares à se tourner vers leurs proches pour un coup de pouce. Vente d’un bien pour faire face à un imprévu Faute d’épargne ou de possibilité de réduire davantage leurs dépenses quotidiennes, d’autres ont dû se dessaisir d’un bien matériel le plus facile à vendre. Un des sondés a par exemple bradé son PC portable pour régler la facture du garage. En effet, pour certaines activités professionnelles ou pour les demandeurs d’emploi, la voiture est souvent un outil de travail indispensable. Il reste que pour suivre ses demandes ou voir des offres, l’ordinateur et l’accès à Internet sont tout aussi utiles. Heureusement, les applications mobiles représentent une alternative pratique quand on n’a que son téléphone à disposition. Changement d’assurance de prêt D’autres participants à l’étude ayant un crédit en cours se sont également retrouvés dans une situation très difficile, faute de couverture suffisante par leur contrat d’assurance de prêt. En effet, celle-ci ne prenant souvent en charge que le décès et l’invalidité permanente, en cas d’arrêt maladie de longue durée ou autres aléas de la vie, sans aide sociale, les emprunteurs ne peuvent plus faire face à leurs mensualités de remboursement. Pour éviter ce type de désagrément, il faut penser à la délégation d’assurance de crédit. En souscrivant cette garantie chez un assureur indépendant au lieu de la banque prêteuse, la cotisation peut être divisée par deux, pour une meilleure couverture adaptée à son profil et ses besoins.